Marcelo Bielsa, sélectionneur de l’Uruguay, a estimé que le football et le jeu dans son ensemble, avaient un avenir assombrit par le foot business.
Marcelo Bielsa s’interroge sur l’avenir du football
S’exprimant après la victoire de son équipe face au Brésil en Copa America, Marcelo Bielsa, réputé pour le style de jeu offensif qu’il donne à ses équipes, a dressé un avenir sombre pour le football dans son ensemble : « Qu’est-il arrivé au football ? Que s’est-il passé avec ce football, qui est essentiellement une propriété populaire ? Les pauvres ont très peu accès au bonheur parce qu’ils n’ont pas d’argent pour l’acheter. Le football, parce qu’il est gratuit, est d’origine populaire. Ce football, qui est l’une des rares choses que les plus pauvres gardent, ils ne l’ont plus. Parce qu’Endrick s’en va à 17 ans, pareil pour l’ailier de Palmeiras (Estevão)…Qu’est-il arrivé au football ? Que s’est-il passé avec ce football, qui est essentiellement une propriété populaire ? Les pauvres ont très peu accès au bonheur parce qu’ils n’ont pas d’argent pour l’acheter. Le football, parce qu’il est gratuit, est d’origine populaire. Ce football, qui est l’une des rares choses que les plus pauvres gardent, ils ne l’ont plus. Parce qu’Endrick s’en va à 17 ans, pareil pour l’ailier de Palmeiras (Estevão)… » a-t-il expliqué rapporte RMC Sport.
Marcelo Bielsa contre le foot business
Marcelo Bielsa a ensuite fustigé l’influence du foot business sur le jeu : « De plus en plus de gens regardent le football, mais il devient de moins en moins attrayant. On ne privilégie pas ce qui en a fait le premier sport au monde. On favorise le business, car le business, c’est que beaucoup de gens regardent les matchs. Mais avec le temps, il y a de moins en moins de footballeurs qui valent la peine d’être regardés, le jeu est de moins en moins agréable, et cette augmentation artificielle du nombre de spectateurs sera réduite. Le football, ce n’est pas cinq minutes d’action, c’est bien plus que cela, c’est une expression culturelle, une forme d’identification » a-t-il ajouté. A méditer ?