Alors que la crise des droits TV est de nouveau ouverte, Jean-Michel Aulas, en qualité d’administrateur de la LFP et de président de la Ligue féminine, a pris contact avec Canal Plus pour sonder l’ancien diffuseur de la Ligue 1.
Jean-Michel Aulas permet de renouer le dialogue avec Canal Plus
Alors que le président de la FFF, Philippe Diallo, a convoqué le football français a une réunion de crise dans les prochains jours, de son côté, Jean-Michel Aulas a pris l’initiative de contacter Canal Plus concernant les droits TV : « En tant que président de la Ligue féminine de football professionnel, nous avons décidé avec le conseil d’administration d’aller voir Canal+, qui a été très ouvert. Je suis un homme de dialogue, et parfois ça permet de trouver des solutions » a-t-il déclaré dans un entretien accordé au Figaro Sports.
Jean-Michel Aulas ne veut la place de personne
Désormais, alors qu’il semble avoir permis de renouer le dialogue avec l’ancien diffuseur de la Ligue 1 toujours fâché avec Vincent Labrune, Jean-Michel Aulas veut laisser faire les choses : « Je sais rester à ma place. Mais je fais confiance à tous ceux dont c’est le rôle pour trouver une solution. Aucun des actionnaires de la LFP ne peut se désintéresser de la solution qu’il faut trouver » a-t-il ajouté.
Ne pas accabler Vincent Labrune malgré tout
Toutefois, il ne souhaite pas accabler Vincent Labrune, actuel président de la LFP par qui tout le mal est arrivé : « Il est trop facile de chercher un bouc émissaire, alors que la crise des droits TV est avant tout une crise structurelle. Ce n’est pas une question de personne, mais de stratégie collective. Nous avons un défi immense devant nous : redonner à notre championnat l’attractivité qu’il mérite, reconstruire des relations de confiance avec les diffuseurs et garantir la stabilité financière des clubs. Cela demande de l’unité et une vision partagée. Vincent Labrune a pris des décisions dans un contexte extrêmement complexe. Aujourd’hui, ce qui importe, c’est de sortir par le haut de cette situation. La priorité n’est pas de s’écharper, mais de travailler ensemble à un modèle plus robuste et plus compétitif » a-t-il conclu.
