DAZN, diffuseur de la Ligue 1, est critiqué pour le prix de ses abonnements. Une fois de plus, son président s’en défend. Et lance des accusations contrat la presse.
Une promotion du piratage par la presse
La presse fait-elle la publicité de l’IPTV ? C’est en tout cas en substance ce que pense le PDG de DAZN France, détenteur des droits TV de la L1 en France, entre autres : « Le sujet du piratage, c’est une catastrophe. Mais pas que pour DAZN : c’est un sujet qui concerne le marché de manière générale. Le piratage, c’est du vol. Il ne faut pas l’appeler autrement. Aujourd’hui, on a une promotion du piratage qui est faite dans la presse, sur l’usage illégal d’accès au contenu, et c’est un scandale » explique-t-il dans un entretien accordé au Parisien.
Des changements dans l’offre sont possibles
Le PDG de DAZN France est conscient que le prix de l’abonnement est un blocage. Il n’exclut pas de moduler ses offres à l’avenir : « S’il y a des choses pertinentes, malines à imaginer, on va le faire. Techniquement, on sait quasiment tout faire en termes d’offre, on a une modularité chirurgicale et aucune contrainte technique. Construire des offres spécifiques, quels que soient les paramètres, on en est capable. Plein de choses sont possibles : si on a envie de mettre un match gratuit, ou même une mi-temps, le dernier quart-temps d’un match de basket, c’est possible. S’il y a un besoin, une opportunité, ça fait évidemment partie des choses qu’on veut travailler » a-t-il ajouté.
Le vol est la seule alternative à DAZN
Brice Daumin appuie encore une fois sur son analyse concernant le piratage : « Aujourd’hui, quand vous lisez que Telegram est « une alternative à DAZN »… C’est faux et archifaux. C’est le vol qui est une alternative à DAZN. Et ceux qui sont derrière ça ou l’IPTV, ce sont des organisations criminelles, mafieuses, pédocriminelles, il faut l’avoir en tête. Mais aujourd’hui, il y a une banalisation de ça. Que ce soit les ayants droit, les organisations politiques, les acteurs du marché : aucun ne s’est prononcé sur ce qu’on a vécu ces trois dernières semaines sur le piratage. Il faut des prises de position fortes, fermes, et des plans d’action qui soient clairs, établis et mis en œuvre. C’est le seul pays dans lequel DAZN arrive où on vit une telle situation. On n’a jamais vu ça ailleurs. » conclut-il.