Daniel Riolo, l’éditorialiste de RMC, demande le départ de Didier Deschamps après l’élimination de l’équipe de France en demi-finale de l’Euro 2024.
Didier Deschamps s’accroche
Alors que l’élimination de l’équipe de France laisse un gout amer aux supporters des Bleus, le visage affiché pendant cet Euro 2024 pose une nouvelle fois la question du style de jeu développé par Didier Deschamps. Pour Daniel Riolo, après douze années passées à la tête de son équipe, le sélectionneur doit laisser sa place : « Il s’accroche, il reste. Peut-être que là sur le moment, lui demander s’il se casse, ça peut le perturber, mais la question se posera dès demain, ou quand il veut. Mais le mec est là depuis 12 ans et ne veut surtout pas entendre la question… Stop. Ça suffit. Va-t’en. Va jouer au padel tranquille à Monaco, au soleil. Passe à autre chose », a-t-il déclaré dans l’After sur RMC mardi soir.
Daniel Riolo parle de complexe d’infériorité chez Deschamps
Daniel Riolo reste persuadé que Didier Deschamps ne souhaite pas voir Zinedine Zidane lui succéder et qu’un complexe d’infériorité est toujours présent pour le sélectionneur de l’équipe de France :« Il ne veut tellement pas que Zidane prenne l’équipe de France parce qu’il sait que tous les gens ont envie de ça », poursuit Riolo. « Lui il est contre cette idée-là. Tellement ça lui fait du mal que Zidane qui n’a pas entraîné l’équipe de France une minute soit attendu comme un sauveur, alors que lui qui a gagné une Coupe du monde et qui vient de faire une demie à l’Euro, on a envie qu’il parte. Psychologiquement, cet homme-là est atteint. Atteint par le fait que depuis le début de sa carrière, il n’est pas le beau de l’histoire. Lui, c’est le moche de l’histoire. Et il le vit très mal. C’est une cicatrice depuis ses 20 ans, depuis que Michel Platini a dit de lui que c’était un porteur d’eau quand il a commencé en équipe de France. » a-t-il ajouté.
Dans l’ombre de Platini et Zidane
Et de conclure par un cinglant : « Il vit mal le fait qu’il n’ait pas de reconnaissance à la hauteur de son palmarès. C’est une cicatrice. Il a envie qu’on l’aime et voit bien que les gens ne l’aiment pas complètement. Il sera toujours dans l’ombre de Zidane et Platini, et ça il le vit mal. »