Critiqué pour le jeu déployé par l’équipe de France, Didier Deschamps assume avant d’affronter le Portugal pour les quarts de finale de l’Euro 2024.
Didier Deschamps répond aux critiques
Didier Deschamps a répondu aux critiques lors de sa conférence d’avant-match face au Portugal. Il assure ne pas avoir à convaincre ses joueurs de développer ce jeu défensif qu’on reproche à l’équipe de France : « Je n’ai pas besoin de les convaincre. Au-delà du fait que nous ayons une grande solidité défensive, nous avons une maîtrise supérieure à celle que nous avions et supérieure à celle de nos adversaires. Ce qui est positif, c’est le nombre d’occasions qu’on se crée. Ce qui est négatif, c’est d’être moins efficace. Aujourd’hui, ça suffit, mais avec le niveau qui augmente, sans dire que le Portugal est supérieur à la Belgique, améliorer notre efficacité, c’est important » a-t-il expliqué rapporte L’Equipe.
Un habitué du genre
Malgré les critiques, Didier Deschamps assume : « Je suis heureux de vivre de telles émotions et de les partager avec les supporters qui sont de plus en plus nombreux au stade et devant la télé. Il y a des critiques, vous êtes là pour faire votre métier. Mon président Philippe Diallo me dit qu’on lui pose beaucoup de questions sur moi, je lui réponds que je suis désolé ! Les critiques ont toujours fait partie de mon quotidien, lorsque j’étais joueur ou depuis que je suis entraîneur ou sélectionneur. Je ne dis pas que quelques années en arrière je le vivais de la même façon. Aujourd’hui, ça ne m’empêche pas de très bien vivre, sereinement et tranquillement » a-t-il ajouté.
Didier Deschamps s’attend à un gros match
Et de conclure sur le match à venir : « Ça peut se jouer sur peu de choses, avec la capacité de certains joueurs de faire la différence. On fait partie des meilleures équipes européennes. Je suis convaincu que ce sera un gros match demain. Historiquement, ça a toujours été des matches serrés, mais à ce stade de la compétition, c’est rare qu’il y ait de gros écarts. C’est une grosse affiche de quarts de finale, comme celle avant nous entre l’Espagne et l’Allemagne«