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Mercato : La Ligue 1 a failli disparaitre selon la DNCG !

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Jean-Marc Mickeler, président de la DNCG, révèle que la Ligue 1 est passé tout près de la catastrophe financière et aurait pu disparaitre.

Dans un entretien accordé à L’Equipe, Jean-Marc Mickeler, président de la DNCG, révèle les coulisses financières des clubs de Ligue 1. Si celle-ci reste globalement en difficulté avec un déficit cumulé de 282 millions d’euros, elle est en meilleure situation qu’il y a quelques années à la sortie de la crise Covid : « Il est important de rappeler que la France est le seul pays qui a dû affronter de façon concomitante la défection de son diffuseur principal (Mediapro), l’arrêt total de son Championnat et les conséquences de deux ans et demi de pandémie. Sans l’effort conjugué des actionnaires, de l’État et de la LFP, la Ligue 1 telle que nous la connaissons aujourd’hui aurait cessé d’exister » assure le dirigeant du gendarme financier du foot français.

La DNCG rappelle comment la Ligue 1 a souffert pendant trois ans

Et de préciser ensuite : « Ces efforts étaient critiques pour assurer une survie. Ils n’étaient pas suffisants pour offrir un futur. La création de la société commerciale de la Ligue, qui a permis l’arrivée de CVC, constitue une étape indispensable pour permettre à la quasi-totalité des clubs à la fois de reconstituer des fonds propres largement entamés, de poursuivre des investissements indispensables en matière d’infrastructures et de travailler sur la compétitivité des effectifs. Sans l’apport de CVC dans les comptes, il est probable que certains clubs auraient fait faillite » assure-t-il.

Les droits TV à venir seront décisifs

Pour terminer, Jean-Marc Mickeler estime que le montant des droits TV à venir aura une incidence positive ou négative sur le futur du football français selon son montant : « Les droits télévisés (nationaux et internationaux, auxquels il faut ajouter ceux versés par l’UEFA aux clubs européens) représentent 30 % des revenus hors transferts des clubs français. Leur valeur est donc nécessairement importante pour leur avenir. Mais, au-delà du montant de ce contrat, il est important de noter que la répartition de ces droits sera, dans le futur, plus favorable aux clubs qui jouent les Coupes européennes. C’est d’autant plus important pour ceux qui n’aspirent pas à jouer ces compétitions d’être extrêmement prudents » a-t-il prévenu.

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