Pablo Longoria, le président de l’OM, estime que le départ de Kylian Mbappé n’est pas une bonne chose pour le football français et sa Ligue 1.
Follow @declafoot1Pour Pablo Longoria, le départ de Kylian Mbappé n’est pas une bonne chose pour la Ligue 1 mais celui-ci ne doit pas être une excuse pour les dirigeants de la Ligue 1 en cas de mauvais appel d’offres au final : « Ce que je ne comprends pas, c’est ce fatalisme sur la perte de Mbappé et des droits télé et cette phrase populaire du « Dieu merci, le PSG est venu sauver les droits télé du football français ». Mettez-vous en 2008. Le volume des droits télévisuels est similaire à ce que nous parcourons en ce moment. Qu’est-ce que cela signifie? Les droits sont fixés par la compétition elle-même et par l’histoire que vous racontez autour de votre propre compétition. C’est l’émission qui fixe vos droits télévisuels, pas un joueur ou les stars » explique-t-il dans un entretien accordé à AS.
Pablo Longoria compare avec les départs de Messi et Neymar
Pablo Longoria prend en exemple les départs de Messi et Neymar l’été dernier : « La Ligue a continué à grandir sans Neymar, Messi, Cristiano. Parce que? Parce que vous racontez une histoire pendant la semaine. Le niveau footballistique de la Ligue 1 est élevé. Les stades, pour la plupart, sont bons. Le niveau d’attractivité et de télévision est bon, mais ce que nous devons améliorer, c’est l’histoire quotidienne que vous racontez sur le championnat. Le problème en France, c’est la manière dont on raconte cette histoire au quotidien parce que nous sommes tombés dans le sensationnalisme. Et nous devons reparler de football, de sport, de raconter des histoires autour des jeux » a-t-il ajouté.
La Ligue 1 vend mal son produit
Pour terminer, Pablo Longoria estime que les responsables de la Ligue 1 vendent mal leur produit aux potentiels spectateurs et téléspectateurs et compare à ce qu’il se fait en Liga : « Eh bien, regarde. Les produits d’analyse du jour sont produits depuis jeudi. Podcast, télévision, diffuseur du championnat, ce que vous vendez votre produit et ce qui arrive le week-end. Je donne un exemple : Nantes-Lorient. Hé, gamin, regarde ce match. Si je le vends comme ça… Mais attention, si je le vends comme ça : soyez prudent avec Nantes, voyons s’ils jouent avec quatre ou cinq défenseurs, mais attention avec Lorient, avec Bamba (un attaquant qu’ils ont signé et qui a marqué six buts en six matchs), que s’il marque encore un but, il battra un record… Les gens voient les choses différemment. Regardez ce match. Ne lui dis pas, hé, regarde Nantes-Lorient. Comme si je disais, demain, hein, regarde Grenade-Almería… C’est la clé » a-t-il conclu.
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