Medhi Benatia, le directeur sportif de l’OM, a été suspendu trois mois ferme par la commission de discipline de la Ligue pour avoir eu une attitude déplacée lors de la rencontre face à Lille. Une sanction que fustige le journaliste Daniel Riolo.
Daniel Riolo ne comprend pas la sanction contre Benatia
Daniel Riolo n’a pas caché sa colère devant la sanction infligée à Medhi Benatia. Le journaliste crie au scandale et livre comme souvent son avis : « L’un montre du doigt, et on interprète ça comme une menace, et l’autre secoue le bras et ce n’est pas aussi grave et ça, je trouve que ce n’est pas normal. Et si on en est arrivé à cette interprétation, là où j’entends complètement l’OM, et que ça joue pour les arbitres exactement sur le terrain par rapport à un joueur ou un autre, il y a le contexte. Et le contexte qui est depuis le début de la saison entretenu par le monde du foot, et j’y mets les médias » a-t-il d’abord expliqué.
Un « délit de sale gueule » pour Benatia ?
Et d’ajouter ensuite : « C’est qu’il y en a un qui passe pour le premier de la classe et l’autre qui passe pour l’agité de la classe. Et ça, c’est le contexte qui crée ça. Et comme il y a déjà eu des polémiques et que l’on a quand même entendu dans les médias des appréciations sur la personne de Benatia qui étaient, je trouve, parfois un peu limites… Une fois ça va, deux fois, trois fois, au bout de la troisième fois ça crée un contexte qui fait qu’au final il est peut-être jugé différemment. Là, je trouve que la colère des Marseillais est légitime » ajoute l’éditorialiste de RMC.
Daniel Riolo écarte la thèse du racisme contre Benatia
En revanche Daniel Riolo ne veut pas aller sur la thèse d’un racisme ambiant chez les arbitres et les dirigeants du foot français : « « Je ne légitime en revanche pas le discours sur ‘il a été sanctionné un mois’, ‘trois mois’… On n’est pas au courant du sursis, du barème et du fait que c’est la commission de la FFF qui a repris le dossier et non celle de la LFP. Donc qu’on mette de côté tous les procès en racisme et compagnie. Ce n’est pas le sujet. Ça, c’est de la simplification comme on en voit trop sur les réseaux. Il est bien plus intéressant d’aller comprendre pourquoi tout ça a pu arriver, et ensuite on peut se dire que oui, Létang n’a pas à être sur la pelouse, oui, on peut se poser la question des dirigeants qui sont trop souvent sur la pelouse. Je comprends que Benatia en ait marre » a-t-il conclu.