Walid Acherchour a débarqué comme un ovni sur DAZN en début de saison de la Ligue 1. Un choix qu’il assume alors qu’il avait critiqué son futur employeur pour ses prix pratiqués.
Walid Acherchour assume
Walid Acherchour assume comme à l’antenne ses propos. Avant de recevoir une proposition de DAZN pour devenir consultant, il avait critiqué sur RMC, autre employeur, les prix pratiqués par la plateforme britannique. Depuis, ses tweets ont été retirés et il l’assume parfaitement : « Avant d’être sollicité par DAZN, je suis dans mon rôle sur RMC : 40 € par mois, c’est cher (l’abonnement est désormais à 19,99 €). Après, cette plate-forme donne l’opportunité à un mec de 31 ans, qui n’a pas été joueur, de donner son avis sur la grosse affiche de Ligue 1, depuis le stade, en restant 100 % lui-même. Je me suis dit : « Walid, fonce ! Rien que pour le trophée et l’aventure ! » Ensuite, par respect pour mon employeur, j’ai supprimé mes tweets. Mais je suis droit dans mes bottes sur les deux facteurs temps. J’ai pris la vague sur les réseaux, c’est le jeu. Mais je sais très bien que ceux qui m’ont critiqué auraient fait exactement le même choix » explique-t-il dans un entretien accordé à L’Equipe ce samedi.
Walid Acherchour répond à Pierre Ménès
Walid Acherchour sait qu’il ne plait pas à tout le monde. Mais ce dernier ne s’occupe pas des critiques et ne prend pas pour lui les critiques de Pierre Ménès qui ne veut pas de commentateurs « wesh-wesh » : « Derrière, il a dit qu’il ne me visait pas… donc on va essayer de le croire. Avant, quand il pouvait m’envoyer une petite pique sur Twitter, il ne s’en privait pas. J’aime les observations constructives. Pierre Ménès, ce n’est pas très grave… Au début, ce n’était pas simple. Les téléspectateurs n’avaient pas l’habitude d’entendre trois voix (avec Julien Brun et son consultant). On me demande d’arriver en deuxième lame, lorsque le rythme est moins soutenu. Il faut être court, très impactant. Là, je rentre dans le salon des gens, je ne peux pas trop parler alors que j’aime manger le micro. J’arrive de plus en plus à me canaliser et à kiffer l’exercice » ajoute-t-il.
Une carrière à faire
Désormais installé dans le paysage audiovisuel français, le consultant espère y faire carrière : « J’espère garder la passion, avoir toujours cette flamme devant du foot. Continuer à ne pas sortir de la maison le week-end pour regarder mes sept matches, ma douzaine dans la semaine, sans être blasé. Quand il n’y a plus de football, c’est tellement une drogue que je ne sais plus quoi faire et j’ai envie d’y retourner. À 40 ans, j’espère avoir la même dalle ! » conclut-il.