Dans le cadre de la sortie de son livre, ‘‘Le monde entre les mains’’, Hugo Lloris se dévoile comme jamais et n’élude aucun sujet.
Hugo Lloris marqué par Kysna
‘‘Le monde entre les mains’’ est son autobiographie sortie cette semaine et que l’on peut retrouver dans les plus grands librairies. A cette occasion, Hugo Lloris évoque divers sujet. Comme celui de Kysna et l’épisode du bus qui l’ont véritablement marqué : « Malheureusement, on ne peut pas se remettre dans les mêmes conditions. La seule chose que je peux dire, c’est que ça m’a servi en tant qu’homme et en tant que professionnel. Pas tout le monde n’a su rebondir après cet échec. D’une part, ça m’a rassuré dans mes convictions de comment devait fonctionner une équipe, une institution. Mais j’étais encore jeune et je n’étais pas encore arrivé à un certain niveau de maturité dans ma profession. On est aux antipodes de ce que j’ai retrouvé avec Didier Deschamps et sous la gouvernance de Noël Le Graët » assure-t-il dans un entretien accordé à Nice-Matin.
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France-Argentine, la déchirure pour Lloris
En équipe de France, son souvenir le plus marquant reste cette défaite en finale de la Coupe du Monde contre l’Argentine : « J’ai revu un résumé des images. Est-ce que c’est pour faire le deuil et passer à autre chose, ou est-ce qu’il y a le côté également professionnel, parce qu’on cherche toujours à améliorer et comprendre pourquoi ça a moins bien marché ? C’est tellement un moment unique que c’est très compliqué de se remettre dans le contexte » explique Hugo Lloris.
Rentrer à Nice un jour
Il n’oublie pas également de parler de sa ville de naissance, Nice. Dans lequel il s’est beaucoup investi financièrement et où il compte revenir un jour : « J’ai toujours été très attaché à mon territoire, à ma région, à Nice. J’ai beaucoup investi dans différents secteurs, dans le numérique, le tourisme, la restauration, l’immobilier… Ce sont mes racines, j’y suis très attaché comme je le suis également à l’OGC Nice. Je n’ai pas encore d’idée précise de ce que je veux faire parce que je suis encore concentré sur cette fin de carrière, j’ai envie de profiter au maximum. Mais effectivement, après autant d’années passées dans le football, tu as une certaine expertise et peut-être que tu as cette volonté de la partager. Comme je l’ai fait en sélection, à Tottenham sur la fin, et aujourd’hui à Los Angeles, où il y a ce rapport de transmission avec les jeunes. Ici, ils sont très à l’écoute, très demandeurs par rapport à ce qu’il se passe en Europe, dans les grands clubs ou une grande sélection comme l’équipe de France. Et ça, c’est plutôt plaisant » explique le gardien de Los Angeles FC.
Hugo Lloris adoube Bulka
Enfin pour conclure, il ne cache pas son admiration pour le gardien actuel de l’OGC Nice, Marcin Bulka : « Je suis très déçu pour lui qu’il n’ait pas été élu meilleur gardien du championnat. A mes yeux, il a fait ce qu’il fallait pour l’être. Il ne faut rien enlever à Donnarumma. Mais s’il finit européen, c’est parce qu’il fait partie de la meilleure défense du championnat et qu’il a excellé cette saison. Il y a eu une période un peu plus délicate, mais sa première partie de saison est incroyable et il rapporte des points importants en fin de championnat. Je l’aimais déjà beaucoup avant qu’il soit titulaire, je savais que son heure arriverait. Je suis très content qu’il ait eu cette patience, qu’il ait pris le dessus. Et qu’il soit récompensé cette année par cette superbe saison. Ça fait plaisir » conclut-il.