Si au final, Hervé Renard ne rejoindra pas la sélection de Côte d’Ivoire pour la CAN 2023, Hervé Renard explique qu’il ne pouvait pas refuser cette offre peu habituelle.
Dans les colonnes de L’Equipe, Hervé Renard revient sur cette journée d’hier folle pendant laquelle, la fédération française de football et son homologue ivoirien ont négocié l’éventuelle « prêt » du sélectionneur de l’équipe de France féminine pour finir la CAN 2023 avec la Côte d’Ivoire : « En fait, chronologiquement, après le départ de Jean-Louis Gasset, le président de la Fédération (Idriss Diallo) m’a contacté. Et quand vous avez le président de la Fédération, le Premier ministre du pays qui vous le demandent, je n’avais pas le droit de dire non. Impossible. Déjà, je n’aurais jamais parlé si Jean-Louis avait été en poste, c’est une première chose. Et dès le départ, j’ai dit au président de la Fédération : »Je veux bien mais il n’est pas question que je quitte les Bleues donc vous demandez à mes dirigeants s’ils acceptent que je puisse faire les deux. » C’était non négociable » assure-t-il.
Hervé Renard n’a pas manqué de respect au foot féminin
Hervé Renard ne comprend pas les critiques à son égard et assure ne pas avoir manqué de respect au foot féminin : « Je ne pense pas, si vous avez des résultats avec la Côte d’Ivoire, que ça va dévaloriser le foot féminin français. Et j’en dirai toujours du bien. Il faut qu’il se développe mais pas dans un entre-soi. On doit s’ouvrir et ne pas comparer avec le foot masculin. Ce sont deux mondes différents mais chacun avec ses spécificités, ses messages positifs. Et franchement, je me régale depuis que j’y suis. Il me reste sept mois de contrat, et si ça avait été le contraire, j’aurais même pu partir pour aller en Côte d’Ivoire en payant. Mais je ne l’ai jamais imaginé ! Je suis très attaché à cette équipe et on connaît notre objectif : les JO » a-t-il ajouté.