Alors que se profile l’élection du président de la LFP, un sénateur remet en cause la manière dont le scrutin va se dérouler.
Michel Savin surpris par la date de l’élection à la LFP
Michel Savin, sénateur LR de l’Isère et rapporteur de la mission d’enquête sénatoriale sur les fonds d’investissement dans le football, ne cache pas son inquiétude sur les modalités du scrutin de l’élection présidentielle de la LFP à laquelle Vincent Labrune et d’autres vont concourir : « Nous avons été surpris de l’empressement de la Ligue à organiser l’élection pour renouveler sa gouvernance. Elle a jusqu’à décembre pour le faire. Organiser aussi vite l’élection après ce qu’a vécu le foot français pose question. En tant que rapporteur, je trouve maladroit ce choix. D’autant que cela n’est pas neutre pour notre mission » explique-t-il ce jeudi dans les colonnes de L’Equipe.
Une élection démocratique ?
L’élu va plus loin laissant entendre que le système de parrainage pour accéder à l’élection n’est pas la meilleure des choses : « J’espère que cette élection se déroulera de la manière la plus démocratique et la plus ouverte possible. Et qu’il n’y aura pas de suspicions de parti pris empêchant certains candidats de se présenter, et a contrario à d’autres d’être favorisés » précise-t-il.
Pas conforme avec l’esprit de la loi
Et de conclure ensuite : « Nous n’avons pas à interférer. La Ligue est libre de prendre les décisions relatives à son fonctionnement. Après, son nouveau mode électif est-il compatible avec l’esprit de la loi ? Ce n’est pas certain. Je rappelle que la Ligue est sous délégation de service public ».
