Le Parc des Princes stade du PSG

Ligue 1 : « arrêter ce football bashing, ce DAZN bashing et le PSG bashing »

Critiqué ces derniers temps pour sa soit disant domination et influence sur le football français, le PSG se défend. Par la voix de son directeur général Victorio Melero.

« Quand Nasser Al-Khelaïfi prend la parole…. »

Victoriano Melero, directeur général du PSG, monte au créneau pour défendre son club, et aussi son président Nasser Al-Khelaïfi très critiqués ces derniers temps en raison de la situation des droits TV du football français. Le dirigeant parisien assure en avoir marre de ces critiques qu’il estime injustifiées : « Ce que l’on vit aujourd’hui, les prises de parole d’une minorité de clubs contre le PSG, l’hégémonie du PSG et la position de notre président, ça me rappelle ce qui se passait au début des années 2000 avec Jean-Michel Aulas. On brocardait aussi son hégémonie. La grande différence, c’est que cela restait entre nous. Les réunions étaient au moins aussi houleuses, avec les clubs de l’élite emmenés par Jean-Michel Aulas face aux clubs moyens et petits. C’est déjà une différence, car, quand Nasser al-Khelaïfi prend la parole, il défend les intérêts du PSG, mais dans une vision de l’intérêt général » assure-t-il dans un entretien accordé au Figaro ce lundi.

« Sortir de cette spirale de critiques permanentes contre le PSG »

Victoriano Melero estime qu’il est temps que cela cesse : « Il est surprenant d’entendre certaines déclarations aujourd’hui, surtout quand on se souvient des critiques passées à l’égard de Canal+ lorsqu’on souhaitait attirer de nouveaux diffuseurs. Dans tous les cas, il ne me semble pas que Canal+ ait ouvert la porte. Ça ressemble à un appel au secours. Il y en a aussi eu auprès de Nasser al-Khelaïfi lors de certains épisodes… Aujourd’hui, il faut raison garder : on a deux diffuseurs, DAZN et beIN. Il y a certainement eu des erreurs commises de part et d’autre, mais il faut avancer, arrêter ce football bashing, ce DAZN bashing et le PSG bashing. Il est primordial de sortir de cette spirale de critiques permanentes à l’encontre du football français, de DAZN et du PSG » ajoute-t-il.

Les relations avec Canal toujours tendues

Et de rappeler ensuite la situation actuelle et pourquoi il en est ainsi : « Certains oublient que s’il n’y avait pas eu de commercialisation des droits à l’issue de l’appel d’offres, les clubs les reprenaient. Si on était arrivé au chaos absolu, le PSG aurait certainement récupéré davantage que les 35 M€ qu’il aura en droits TV cette année. Les relations avec Canal+ ont toujours été tendues, on a toujours voulu mettre quelqu’un en face, TPS, Orange, beIN Sports, Amazon, sans parler de Mediapro. Le fait que Canal+ a décidé de ne pas venir sur le dernier appel d’offres est le résultat d’une longue histoire et d’une particularité du paysage audiovisuel français (PAF), avec un acteur dominant qui est Canal+ » conclut-il.