Laurent Nicollin, président de Montpellier HSC

Montpellier : Nicollin va tout revoir à la baisse

Laurent Nicollin, président de Montpellier, reconnait que la baisse des droits TV est une mauvaise affaire pour son club. Et il se préparer à trois ans difficiles.

Laurent Nicollin vise le maintien en Ligue 1

Trois ans. C’est le délai que se donne Laurent Nicollin pour sauver son club et envisager d’autres ambitions que celles de se maintenir en Ligue 1. Le dirigeant de Montpellier reconnait que la baisse des droits TV est un gros problème pour son club : « La perspective d’avenir, c’est rester en Ligue 1. Si on termine premier des huit derniers, ça sera pas mal. Après, vous savez, on ne sait pas ce qui peut arriver, une nouvelle génération de jeunes, un très bon recrutement… Laissons passer ces deux-trois saisons-là avant de se fixer de nouveaux objectifs. Pensons déjà à demain, après-demain on verra » a-t-il déclaré dans les colonnes du Parisien.

Montpellier va réduire la voilure

Si son club n’est pour le moment pas en danger, Laurent Nicollin reconnait que les années à venir s’annoncent difficiles sur le plan financier : « On a des fonds propres, j’espère qu’on arrivera à vendre un ou deux joueurs. On peut faire front. Après, vous dire qu’on peut payer tous ces montants chaque année pendant 4-5 ans, non. On pensait sortir la tête de tout ce qui s’est passé entre Mediapro et le Covid, malheureusement ce n’est pas le cas. C’est une nouvelle équation à adapter. Après, si la relégation n’était qu’une question de budget, on saurait déjà qui descend. Heureusement que le football, ce n’est pas ça. Vous pouvez avoir 18 milliardaires à la tête des 18 clubs français, il y aura toujours un premier et un dernier, qui sera 18e même avec 200 millions de budget » a-t-il ajouté.

DAZN, où est le problème ?

Enfin, concernant le prix de l’abonnement pour voir les matches de Ligue 1 sur DAZN, le dirigeant montpelliérain s’étonne : « Indignation, oui, mais c’est plus cher en Italie, en Allemagne, en Angleterre ou en Espagne. On est dans un pays de liberté, le mec qui peut s’abonner le fait, celui qui ne peut pas ne le fait pas. À un moment donné, si c’est cher pour certains, c’est l’offre et la demande. On ne fait pas sortir les gens dans la rue avec un fusil en leur disant de s’abonner à DAZN ! Après, c’est très français de critiquer, mais si vous n’avez que ça à foutre… Quand je vais au restaurant, si ce n’est pas bon je ne dis pas que je n’aime pas, je ne vais pas écrire des notes (sur Internet), des trucs… » conclut-il.

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