Amine Harit, qui a raté la Coupe du Monde 2022 avec le Maroc en raison d’une grave blessure au genou, ne veut pas manquer la CAN 2023. Où il se sait attendu.
A 26 ans, Amine Harit va véritablement disputé sa première grande compétition internationale avec le Maroc si on exclut la Coupe du Monde 2018 où il a peu joué. Entre mise à l’écart et blessure, le milieu de terrain de l’OM veut profiter de cette première CAN 2023 qu’il dispute avec son pays. Le joueur se sait attendu : « Je suis l’un des plus anciens dans le groupe, je dois être le premier à donner l’exemple, en termes d’identité, de caractère, glisse l’Olympien. À mes débuts, j’ai été mis à l’aise par Medhi Benatia, par Romain Saïss, qui m’ont épaulé à chaque période de doutes, fait comprendre que je n’étais pas en sélection pour mon plaisir personnel. J’essaye de communiquer aux jeunes ce que les aînés m’ont transmis » explique-t-il dans les colonnes de L’Equipe.
Amine Harit veut accompagner les jeunes
Amine Harit veut toutefois rester à sa place tout en faisant partager son expérience : « Bilal (El Khannouss), Ismael (Saibari), Amine (Adli)… Je ne vais pas leur apprendre à jouer au foot. Mais garder le plaisir de faire partie d’un groupe, oui : même si tu ne joues pas une minute pendant la compétition, fais en sorte que le mec choisi à ta place se sente bien » a-t-il ajouté.
Une CAN 2023 qui s’annonce difficile
Le joueur des Lions de l’Atlas sait que la compétition qui débute ce mercredi pour son pays, sera difficile avec le statut de favori qui colle à la peau de l’équipe dirigée par Walid Regragui : « L’ambiance sera particulière, belle, africaine, avec beaucoup de chants et de couleurs, dit-il. Cela n’a rien à voir avec un match en Europe ou de Ligue des champions, même si la rencontre est tout aussi importante, symboliquement » prévient-il.
