Pablo Longoria est actuellement à la mode en Espagne. Cette fois, c’est dans Relevo que le président de l’OM parle de sa saison et de Marcelino. Entre autres….
Dans un entretien accordé à Relevo en Espagne, Pablo Longoria évoque cette saison si particulière qu’il vit à la tête de l’OM : « C’est une saison très atypique pour moi. Il y a toujours un point qui est essentiel, c’est que dans un club tout le monde doit aller dans la même direction, même sur le plan émotionnel. Pour moi, cette saison a été une saison avec des hauts et des bas très clairs. Il y a eu beaucoup de frustrations, d’émotions… Mais à ce stade, il est bon de souligner que nous vivons des émotions positives et que tout est finalement beaucoup plus calme, même si maintenant l’aspect relaxation ne nous est pas possible. Nous allons bien, mais nous devons essayer de nous améliorer » explique le dirigeant marseillais.
Pablo Longoria revient sur le mois de septembre et le départ de Marcelino
Pablo Longoria est ensuite interrogé sur ce qu’il s’est passé au mois de septembre et le départ de Marcelino : « C’est compliqué car dans la passion il y a certaines limites qu’il ne faut pas franchir. Aucun dirigeant du football ne peut accepter la menace, comme ce fut le cas. J’ai rencontré les groupes ultras puis j’ai expliqué à Marcelino comment s’était déroulée la rencontre que j’ai eue avec les ultras. Je comprends que c’était une situation difficile à accepter pour lui. Je comprends sa position après son départ, mais pour moi à ce moment-là, je ne pouvais pas donner la priorité à ma position personnelle avec lui, mais j’ai plutôt essayé de sortir de ma relation personnelle et de me concentrer sur tout ce sur quoi j’avais travaillé ici jusqu’à présent. Je ne pouvais pas partir et abandonner tout ce que j’étais et j’essaie de construire, mais plutôt essayer de changer la situation et de faire fonctionner le club. Au début, il ne l’a pas compris évidemment, lorsque vous êtes le résultat d’émotions, c’est le temps qui vous fait tirer les conclusions appropriées. Après cela, notre relation personnelle et professionnelle est restée intacte » a-t-il ajouté.
Il reste très attaché au coach espagnol
Au final, il reste très attaché au coach de Villarreal : « Oui, émotionnellement, c’était très compliqué. Avec Marcelino, en plus d’être mon ami, je crois en sa valeur professionnelle et je voulais vraiment que notre relation fonctionne. Si dans le monde du football, nous laissons les gens de côté, cela devient quelque chose avec lequel on ne peut pas travailler. Et j’avais cette affinité avec Marcelino et Gattuso donc prendre la décision était quelque chose de très difficile sur le plan personnel, mais quand on est président, il faut mettre tout ça de côté » conclut-il.
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