Alors que l’OM se déplacera à Lisbonne ce jeudi pour y affronter le Benfica en quarts de final de la Ligue Europa, Jean-Pierre Papin, légende du club, vise la victoire finale dans la compétition.
L’OM a perdu toutes chances de se qualifier pour la prochaine Ligue des Champions via la Ligue 1 alors que les Olympiens comptent 10 points de retard sur la quatrième place. La seule façon de se qualifier pour la prestigieuse compétition est désormais de gagner la Ligue Europa. Et Jean-Pierre Papin veut y croire : « Vu comment c’est embarqué en championnat, on n’a pas le choix que de gagner la Ligue Europa si on veut aller en LDC l’année prochaine. Moi je crois que cette équipe est capable de renverser la vapeur quand on ne s’y attend pas. » a-t-il déclaré rapporte Le Phocéen.
L’OM revanchard ?
En attendant, l’OM cherchera à se qualifier pour les demi-finales en écartant le Benfica Lisbonne. Et par la même occasion, prendre une revanche plus de 30 ans après l’élimination douloureuse face aux mêmes Portugais en demi-finale de la C1 (2-1, 0-1) : « On était très frustrés car c’était un match largement à notre portée. C’est vrai qu’on remporte le match aller mais on aurait dû marquer au moins cinq buts avec toutes les occasions que l’on a manquées. Enzo Francescoli bute deux fois devant le gardien. Même si je marque à l’aller, je manque une grosse occasion avec une frappe sur le poteau. Chris Waddle pareillement sur la barre transversale. Carlos Mozer loupe aussi deux occasions. Le geste de Vata aurait donc dû être anecdotique » a-t-il ajouté.
L’arbitre de la rencontre est un mauvais souvenir
Espérons que pour les Marseillais, l’arbitrage ne jouera pas un rôle décisif sur cette double-confrontation. Au match aller jeudi soir, c’est un certain Michael Oliver qui officiera. Il reste dans la mémoire des supporters marseillais comme celui qui a précipité l’élimination de leur équipe en préliminaire de la Ligue des Champions face au Panathinaikos en refusant un penalty à Matteo Guendouzi et en sifflant un autre pour le moins douteux.