Jean-Louis Gasset aurait aimé meilleur scénario pour son retour sur le banc de Montpellier. La défaite face à Toulouse (0-3) lui laisse la possibilité de mesurer vraiment tout le travail qu’il reste à accomplir pour sauver son club de coeur de la relégation.
Jean-Louis Gasset en avait rêvé mais ne l’a pas fait
En sortant de sa retraite pour venir au chevet de Montpellier, Jean-Louis Gasset savait la tâche rude pour relancer une équipe déjà en perdition au tiers de la saison de la Ligue 1. Le scénario et le résultat du match face à Toulouse à La Mosson (0-3) n’était pas celui envisagé malgré tout : « On avait rêvé, on avait imaginé sur un malentendu de commencer la thérapie et au bout de 8 minutes on a été mené 2-0, c’est le lot d’une équipe qui prend des buts, qui n’est pas en confiance, c’est le scénario catastrophique. Donc ça veut dire qu’il faut encore travailler, encore parler pour remettre les têtes, travailler physiquement parce qu’il y a besoin et surtout ne pas s’abattre parce qu’il reste beaucoup de matchs, il reste 27 matchs, il y a beaucoup de points. Mais ça arrive d’avoir une mauvaise passe, à nous de trouver la solution pour enrayer ça. » a-t-il déclaré en conférence de presse rapporte La Dépêche.
Jean-Louis Gasset va devoir trouver des solutions
Jean-Louis Gasset est désormais bien conscient de la tâche qu’il lui reste à accomplir pour contenter son ami Laurent Nicollin qu’il a vu grandir aux côtés de son près Louis : « C’est un tout, une équipe c’est un tout, mais bien sûr quand on regarde le nombre de buts encaissés, la différence de buts, il faut inventer, il faut trouver des solutions. Là j’ai fait démarrer un gamin de 18 ans que pas grand monde connaissait parce que la semaine dernière sur le match de Marseille, vous perdez en même temps Becir (Omeragic), mais vous perdez aussi le petit Djozic qui sont deux défenseurs potentiels. Quand je suis arrivé le mardi ou le mercredi, Modibo était avec les docteurs et on m’a dit qu’il avait un problème de rotule » a-t-il ajouté.