Ancien adjoint d’Arthur Jorge au PSG, Denis Troch est devenu spécialiste de la préparation mentale. Pour cette raison, il peut analyser l’état dans lequel se trouvent les joueurs avant d’affronter la Real Sociedad.

Denis Troch, aujourd’hui coach mental, estime que les soubresauts liés au conflit Luis Enrique-Kylian Mbappé peuvent être une bonne chose pour le PSG avant d’affronter la Real Sociedad ce mardi en huitième de finale retour de la Ligue des Champions : « S’il y a un désordre à ce niveau, les supporters, les dirigeants et surtout la presse focalisent dessus. Pendant ce temps, il y a moins de pression sur l’environnement. Du coup, ce peut être moins problématique pour les joueurs » explique dans le Figaro Sport, l’ancien adjoint d’Arthur Jorge à Paris.

Le PSG doit accepter les interférences

Pour ce dernier, ces petits feuilletons à répétition sont l’apanage des grands clubs et son nécessaires : « Dans de grands clubs, si tu ne vois pas différemment et ou 10 fois plus vite, tu végètes et tu meurs rapidement. L’idée est d’être en mouvement, accepter qu’il y ait des interférences, mais travailler sur ce qui est positif et ce qui peut t’amener vers la finalité que tu vises. Sinon, tu pleures à chaque fois, tu regrettes de ne pas avoir de chance, qu’il y a une remontada ici, un penalty là… Ca ne fait pas avancer » ajoute-t-il.

Anticiper les petites détails qui font la différence

Et de conclure : « Ce qui fait la force de ces équipes, c’est quand il y a une approche mentale collégiale, où chacun sait ce qu’il doit transmettre, donner à l’équipe, où chacun sait vers quoi il doit tendre et ce qu’il garde pour lui, comment il se protège, comment il protège les autres… Tout cela doit être entendu par l’ensemble du groupe. Le haut niveau se joue sur des détails que tu ne vois pas forcément, même s’ils sont devant toi. Souvent, tu es brouillé par l’environnement et tu ne vois pas les détails qui font la différence ».