Michel Platini, désormais retraité, n’exclut pas un retour dans le football. En attendant, il donne son avis sur la situation de son sport favori.
Michel Platini ne veut plus parler
Michel Platini n’est plus le grand bavard qu’il a pu être autrefois : « A une époque, j’avais peur des journalistes. Je répondais aux questions. Mais ça, c’était à l’époque » explique l’ancien président de l’UEFA. Michel Platini reconnait qu’il ne veut plus travailler dans un club ou une institution quel qu’elle soit. Mais il a d’autres projets en tête qu’il n’entend pas encore dévoiler : « Je vous en parlerai peut-être un jour, car cela peut-être quelque chose d’important pour le football » explique-t-il dans un entretien accordé au Figaro.
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Le football va exploser
L’ancien candidat à la présidence de la FIFA continue de suivre tout près l’actualité de son sport favori. Et s’inquiète de ses dérives à venir. Notamment la création de la Super League Européenne : « En gros, le football va exploser avec la décision de la Cour européenne de justice au terme de laquelle la FIFA et l’UEFA n’ont plus le monopole des compétitions. Plein de choses vont se passer. La Super League va se faire bien sûr. Pas mal de gens qui sont intéressés par des choses me contactent. Beaucoup de gens qui n’aiment pas l’UEFA et la FIFA, qui savent que je ne les aime pas non plus m’appellent » assure l’ancien milieu de terrain.
Pas de Super League avec Platini à l’UEFA
Pour lui, la mise en route de la Super League est inéluctable : « Tant que j’étais président de l’UEFA, c’était impossible que cela se passe, parce que j’aurais tenu les clubs. Le rôle d’un homme à ce poste, c’est de tenir les clubs européens avec toi. Le G14 voulait tuer le football et moi, je les ai tués. Aleksander Ceferin, tout le monde s’en fout. Les club lui disent : combien tu nous donnes. Ceferin a fait un mauvais calcul car il a changé la Ligue des Champions pour donner plus de match et plus d’argent mais les clubs lui ont dit : ok mais c’est nous qui allons gérer, donc on va faire notre compétition. Tout les clubs étaient pour la Super League. Jusqu’à ce qu’ils voient l’accueil de l’opinion publique et ils sont revenus en arrière » précise-t-il.
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Le football comme le cyclisme ?
Et de prendre en exemple ce qu’il se passe dans le cyclisme : « Est-ce une bonne chose que le football explose ? Je ne sais pas mais c’est un fait. Il faut vivre avec son temps. C’est bien L’Equipe qui gère le Tour de France avec le groupe Amaury, pourquoi Le Figaro ne gérerait pas la Ligue des Champions avec le groupe Dassault ? » conclut-il avec malice.