Javier Tebas n’a jamais caché son animosité envers Luis Rubiales quand ce dernier était en poste à la fédération espagnole. Maintenant, il n’hésite plus à tirer sur l’ambulance.
Rentré en Espagne et de suite incarcéré, Luis Rubiales, également inquiété dans une autre enquête judiciaire, a commencé à purgé sa peine pour agression sexuelle envers l’une des joueurs de l’équipe d’Espagne lors de la remise du trophée de la Coupe du Monde féminine. Pour Javier Tebas, l’ancien président de la fédération espagnole est à sa place en prison : « Cela fait des années que je dénonce ce qui se passe dans la Fédération et avec certains dirigeants, pas tous. Cela aurait dû se produire plus tôt et certaines autorités auraient pris les mesures qui s’imposaient suite aux plaintes qui ont été déposées » a-t-il expliqué dans les colonnes du Mundo Deportivo.
Tebas estime que la fédération s’en portera mieux
Javier Tebas se félicite que la justice soit passée et espère que le football espagnol va maintenant s’en remettre : « cela nous permet d’affronter l’avenir de l’institution mère du football, qu’est la Fédération, avec plus d’optimisme, car une grande partie de ceux qui ont corrompu cette institution ne sont plus là. J’ai vu un résumé (de Rubiales ) et je pense qu’il est très bien défini par son oncle Juan. C’est un menteur pathologique. Ceux d’entre nous qui le connaissent le savent depuis longtemps » conclut le dirigeant.
