Brest et le PSG s'affrontent en Ligue des Champions

Brest-PSG : Denis Troch donne son avis et se souvient d’un PSG-Real en 1993

Denis Troch, ancien coach adjoint du PSG époque Arthur Jorge, estime que le Stade Brestois a une petite chance de pouvoir éliminer le PSG en Ligue des Champions.

Denis Troch estime que Brest peut le faire

Denis Troch a été l’adjoint d’Arthur Jorge au PSG entre 1991 et 1994. Devenu depuis un coach en préparation mental renommé, il livre son analyse sur la façon dont le Stade Brestois doit aborder la double confrontation en Ligue des Champions face au PSG : « La façon la plus rassurante d’aborder l’évènement est de se dire qu’il commence à l’instant T. Pour l’instant, le score est de 0-0. Au delà des résultats immédiats, les joueurs ont intégré le paramètre d’investissement total. On l’a encore vu cette semaine en Coupe de France avec des surprises qui font le charme du football. C’est comme en boxe : Si vous craignez le KO, vous ne montez pas sur le ring. Ils vont y aller, sûrs de leurs forces et de leurs valeur » estime le technicien dans les colonnes du JDD.

Denis Troch estime le PSG friable

Denis Troch estime que le Stade Brestois peut avoir une chance de créer l’exploit : « Le PSG de Luis Enrique encaisse un but par match en moyenne. Il laisse des occasions à ses adversaires. Les Brestois ont montré en début de compétition qu’ils pouvaient sortir de vrais matches de Coupe d’Europe. Avec un 0-0 à l’aller à domicile mardi, ce serait déjà retentissant, la qualification resterait possible. Brest doit se dire qu’il n’a rien à perdre et tout à gagner » ajoute-t-il.

Brest comme le PSG version 1993 face au Real Madrid ?

Et pour étayer son propos, il reprend en exemple l’élimination du Real Madrid par le PSG alors petit poucet en 1993 après avoir perdu à l’aller 1-3 : « On perd à l’aller avec une expulsion sévère d’Alain Roche alors qu’on était sur le point d’égaliser à 2-2. Pour sublimer les joueurs, on avait travaillé les jours suivants sur les leviers émotionnels comme le sentiment d’injustice. Résultat, on gagne 4-1 au retour avec la fameuse tête de Kombouaré ! La colère qu’évoque parfois Eric Roy autour de l’arbitrage, la peur de se faire éliminer et la joie de jouer un match unique sont des émotions importantes pour aligner les planètes et prendre l’ascendant sans oublier le soutien du public » conclu-t-il. Le PSG est prévenu…