A l’image de l’ensemble des Brestois après le match perdu face à Lyon (4-3), Gregory Lorenzi, directeur sportif, s’en est pris à l’arbitrage. Mais aussi à la LFP !
« On sait très bien que Brest dérange peut-être. » La phrase prend tout son sens au lendemain de la défaite du Stade Brestois à Lyon en Ligue 1 (4-3). Une rencontre truffée d’erreur d’arbitrage notamment en défaveur du club breton comme l’on exprimé beaucoup d’observateurs après la rencontre. Mais le directeur sportif du Stade Brestois, Gregory Lorenzi, était particulièrement remonté : « Ce soir l’arbitre a penché pour son camp, le côté lyonnais. La réception de Monaco (ndlr, 3e de Ligue 1, à un point des Brestois) ne sera pas simple, avec, encore une fois, un léger avantage de leur côté, car je sais très bien que les arbitres aujourd’hui sauront quoi faire dans les derniers matches » a-t-il ajouté dans L’Equipe.
Suspicion d’arrangement ?
Le dirigeant breton va plus loin ensuite laissant planer la suspicions d’un arrangement : « C’est l’historique de la Ligue 1, les grosses équipes doivent être en haut. Nous, on est le petit, personne ne peut m’empêcher de le penser et je ne crois pas me tromper. Quand on voit les décisions on s’interroge. » a-t-il précisé. Un sentiment dans lequel il rejoint par son président : « En première mi-temps, on a une tête de Mounié et un adversaire qui dévie de la main de manière manifeste. Mais l’arbitre ne fait pas appel au VAR. En fin de deuxième mi-temps, il fait appel au VAR. Il faut absolument encadrer l’usage du VAR, sinon on arrive à ces dysfonctionnements. Ça va être l’objet d’un courrier que je vais faire au président de la Ligue. Il faut encadrer, sinon le VAR ne sert à rien » s’est-il plaint.
Eric Roy admet des erreurs… de son équipe
Seul l’entraineur, Eric Roy, lui-même énervé, ne voulait pas tout rejeter sur l’arbitrage et regrettait que son équipe n’ai pas su garder le score : « On ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes. Il est évident que de temps en temps il faut être capable de fermer un match et on n’a pas su le faire ce soir. Ce sont nos axes de progression » a-t-il admis.