Eric Roy, l’entraineur du Stade Brestois, veut croire à un possible exploit de son équipe du Stade Brestois en match retour des barrages de la Ligue des Champions. Comme il l’a fait avec l’OM face à Montpellier quand il était encore joueur.
Eric Roy a gagné un match avec l’OM après avoir été mené 0-4
Eric Roy a rappelé en conférence de presse d’avant-match face au PSG qu’il avait déjà réussi une surprenante remontada lorsqu’il était joueur : « Vous ne devez pas connaître trop ma carrière mais j’ai joué un match où je perdais 4-0 à la mi-temps et où j’ai gagné 5-4. Donc, pour moi, 3-0, alors qu’il reste encore 90 minutes plutôt que 45 minutes, on va dire que c’est quelque chose qui est dans mes cordes. Si j’arrive à le transmettre à mes joueurs, on ne sait jamais. C’est pour ça que ça va être un match fantastique demain (mercredi). Quand on va gagner 4-0, ils vont se dire : « Incroyable ! « a-t-il expliqué avec malice en conférence de presse d’avant-match face au PSG.
Eric Roy admiratif du PSG
Toutefois, Eric Roy sait que la tâche qui attend son équipe face au PSG version Luis Enrique ne sera pas facile et qu’il faudra un miracle pour s’en sortir : « En plus, ils sont dans une période où ils ont beaucoup de réalisme offensif, donc derrière, c’est vrai que ça fait mal alors qu’il y a quelques mois encore, ou quelques semaines, avec un peu moins de réalisme, ils étaient un petit peu brocardés, critiqués, mais j’ai toujours trouvé que cette équipe était très complète et très forte. Mais comme je le dis souvent, et comme je l’ai dit d’ailleurs, si on regarde, 80 % de l’effectif a moins de 23 ans. C’est-à-dire qu’ils ont construit une équipe pour les 6, 7 ans à venir là… Incroyable. C’est assez impressionnant » a-t-il ajouté rapporte L’Equipe.
Un PSG impressionnant
Car l’entraineur de Brest craint terriblement ce « nouveau PSG » : « Après avoir étudié cette équipe et son évolution sur les derniers mois et les dernières années, je trouve qu’elle est beaucoup plus une véritable équipe, tout simplement. C’est-à-dire avec une volonté d’attaquer tous ensemble, une volonté de défendre tous ensemble, avec un véritable bloc-équipe qui est capable, dès qu’il perd le ballon, de contre-presser, de ne pas laisser respirer l’adversaire. Et après avec les qualités qu’ils ont à la récupération, ils sont capables à tout moment de faire mal et en plus, je trouve qu’ils sont autant à l’aise sur les phases de transition, sur le jeu placé aussi, donc ils ont un petit peu tous les atouts dans leur jeu. » a-t-il conclu.
