Bixente Lizarazu, consultant pour L’Equipe, estime que le tirage au sort de l’Euro 2024 est plus favorable à l’équipe de France qu’il ne l’avait été lors de l’édition précédente.
S’exprimant dans les colonnes de L’Equipe en tant que chroniqueur, Bixente Lizarazu analyse le tirage au sort de l’Euro 2024 qui a eu lieu ce samedi en Allemagne : « On échappe au « groupe de la mort » qui est celui de l’Espagne, l’Italie, la Croatie et l’Albanie. Ce groupe B ressemble à celui qu’on avait eu lors de l’Euro précédent avec l’Allemagne, le Portugal et la Hongrie. Ce tirage nous avait obligés à laisser des plumes et à être tout de suite à 100 %, sans pouvoir monter en puissance. Là, c’est plus favorable. La qualification est à notre portée » explique-t-il.
Lizarazu craint les Pays-Bas
Pour l’ancien défenseur des Bleus version 1998, c’est logiquement qu’il désigne les Pays-Bas comme le plus fort concurrent de l’équipe de France dans ce groupe : « Mais ça dépend quelle équipe des Pays-Bas… Leur classement FIFA (6e) montre qu’ils sont toujours présents. C’était un adversaire redoutable à la Coupe du monde en 2022, qui a fait trembler l’Argentine en quarts de finale (2-2, 3-4 aux t.a.b.). Ils étaient beaucoup plus fébriles dans notre groupe en qualifications pour cet Euro. On ne sait jamais vraiment quelle équipe on va affronter avec eux. Mais on sait qu’il y a toujours du talent ! Les Pays-Bas ont toujours eu des soucis de cohésion et d’unité. Cela dépend également du sélectionneur. Mais si Ronald Koeman trouve la bonne formule en phase finale comme Louis Van Gaal avait presque réussi à le faire au Qatar, il faut se méfier » a-t-il ajouté.
Une équipe de France dans la continuité
Enfin, Bixente Lizarazu estime que l’équipe de France part dans cette aventure avec des certitudes : « Le plus important est cette continuité. Des joueurs sont partis après la Coupe du monde, d’autres sont arrivés mais on garde une équipe compétitive et conquérante. Le contexte n’aura rien à voir avec l’Euro 2021. Les adversaires sont une chose mais les Bleus arrivent avec beaucoup de certitudes et de sécurité. À part l’arrière droit et peut-être l’avant-centre, il n’y a pas de questionnement. On y voit clair. C’est rassurant » conclu-t-il.