Un an après sa démission de son poste de président de la FFF, Noël Le Graët continue son combat pour recouvrer son honneur. Mais des langues continuent de se délier…
Follow @declafoot1« Cette affaire l’a tué, mais il était déjà sur le déclin depuis longtemps. Il n’a ce qu’il mérite et s’est cru plus fort que tout le monde avec sa fonction de président. Jamais il n’aurait pensé être viré de la sorte, aujourd’hui il en paie le prix fort ». Ces mots sont ceux d’une ex-salariée de la FFF contacté par Le Figaro. Ils résument assez bien la situation de Noël Le Graët, un an après sa démission de son poste de président de la FFF. Contraint et obligé par des accusations d’agressions morales et sexuelles. « Il a pris un 38 tonnes dans la figure et il ne s’en relèvera pas. Aujourd’hui, il fait ses 82 ans et est obnubilé par cette affaire. Malgré tout, il reste combatif et veut laver son honneur » indique un proche de l’ancien dirigeant sous couvert d’anonymat.
Noël Le Graët, « un homme qui n’est plus en phase »
Actuellement, l’enquête ouverte pour harcèlement moral et sexuel se poursuit en coulisses. Noël Le Graët a été auditionné à plusieurs reprises. Il ne bouge pas de sa position initial et clame son innocence. Et il espère un non-lieu. « On a souillé son image à jamais. Certains le décrivent comme un violeur et un alcoolique alors que c’est simplement un homme qui n’est plus en phase avec la société actuelle » dit pour sa part une personne influente du football français, toujours sous couvert d’anonymat. Comme beaucoup d’autres personnes qui tentent de commenter cette affaire qui a embarrassé le football français et le sport français plus généralement.
Amélie m’a tué
Pendant ce temps, Noël Le Graët poursuit sa vie malgré tout. Sa santé inquiète ses proches. Il concède toutefois que la Ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a joué un rôle important dans sa chute : « Elle a eu ma peau » concède-t-il pour conclure. Triste fin….
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