Amélie Oudea-Castera qui est la Ministre des Sports

FFF : Oudéa-Castéra veut ouvrir un nouveau chapitre

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La Ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, est revenu sur la démission de Noël Le Graët. Pour elle, le départ du dirigeant peut signer l’ouverture d’un nouveau chapitre à la gouvernance de la FFF.

Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, Amélie Oudéa-Castéra, Ministre des Sports, revient sur le départ de Noël Le Graët de son poste de président de la FFF : « L’envie d’ouvrir un nouveau chapitre est là Et de voir cette fédération fortifier sa vie démocratique, ses contre-pouvoirs, et mieux s’emparer de certains sujets sociétaux. Le discours a pu pêcher ces dernières années dans la lutte contre le racisme, l’homophobie et les violences sexistes et sexuelles. Avec 2 millions de licenciés et 12.000 clubs, le foot est le troisième lien de l’éducation après l’école et la famille » explique-t-elle.

Une FFF qui doit être exemplaire

La Ministre estime que Noël Le Graët est dans une forme de déni quand il dit « qu’il n’a rien fait » : « Oui c’est une forme de déni étonnante. D’abord il y a eu ces sorties de route répétées. Il a pris conscience de la gravité de ce qu’il a dit sur Zidane mais je ne l’ai pas entendu reconnaitre le caractère choquant de ses propos sur les conditions de travail au Qatar par exemple. Ces dernières années, des dysfonctionnements profonds sont aussi apparus dans le pilotage de la FFF. Autre élément important, son comportement inapproprié avec les femmes. Tout cela a été analysé dans le rapport de l’IGESR, témoignages à l’appui. Il n’avait plus la légitimité attendue » ajoute la Ministre.

Pas d’intervention de Macron

Au final, Amélie Oudéa-Castéra estime avoir fait son travail de la meilleure des manières en dépit de l’animosité que lui portait Le Graët : « Je ne connaissais pas Le Graët avant juillet 2022. Je n’avais donc pas d’à priori. Je suis toujours restée dans une position de dialogue. Lors du Mondial au Qatar, je me suis comportée de façon polie sans répondre aux provocations. Emmanuel Macron n’avait aucune raison de penser que j’avais quoi que ce soit de personnel contre lui qui aurait mérité d’être contrebalancé. Donc l’idée de freiner est sans objet » a-t-elle conclu.

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