Le Milan AC et l’Inter Milan veulent un nouveau stade. Mais pour cela, il faut pouvoir acheter le terrain sur lequel a été construit l’actuel San Siro. Les choses avancent positivement en ce sens.
Le Milan AC et l’Inter veulent un nouveau San Siro
Le Milan AC et l’Inter Milan veulent construire un nouveau stade. Ensemble ou pas. Mais ils doivent pour cela acheter un terrain dans le quartier de San Siro où est dressé l’actuel stade Giuseppe Meazza. Après avoir tous deux essayé de mettre en place d’autres projets en dehors des murs de la ville, ils sont revenus directement au plan initial. « Je m’occupe du stade depuis 2018 », a déclaré Scaroni lors de l’événement. « Ce n’est pas le moment de susciter la polémique, mais c’est comme le jeu de l’oie . Nous sommes revenus au projet initial de San Siro, qui n’était visiblement pas aussi improbable qu’on le laissait entendre » a ajouté le président du Milan AC.
Les lois italiennes freinent certaines possibilités
La détermination des deux clubs milanais à construire une nouvelle arène a été renforcée par la présence de propriétaires étrangers, qu’ils soient américains ou chinois, qui ne comprennent pas la réticence italienne à investir et à innover. « Si vous avez un nouveau stade, vous équilibrez les comptes », a assuré Scaroni. « Lorsque nous avons lancé le projet, tout le monde se souvenait de la beauté de San Siro, mais avec le temps, on s’est rendu compte que les besoins avaient évolué. Sans match, tout le quartier de San Siro est vide. Nous sommes dans un pays conservateur, qui considère même les changements logiques comme un affront, mais nous sommes heureux de voir que le maire est un fervent partisan de ce projet » précise-t-il dans le Corriere Dello Sport.
Un stade avec des loges de luxes envisagé
Le stade qui pourrait contenir 80.000 places devra offrir des services haut de gamme pour les entreprises. Ce qui n’est pas possible actuellement dans l’enceinte actuelle à cause des lois italiennes : « S’il existe une ville en Italie où les habitants et les entreprises sont prêts à payer pour des espaces d’hospitalité haut de gamme, c’est bien Milan. Je pense que sur les 71 000 spectateurs que nous prévoyons pour le nouveau stade, nous pourrions vendre 9 000 places d’hospitalité aux entreprises. C’est actuellement impossible, car le règlement nous interdit même de cuisiner sur place, seulement de réchauffer les plats. J’ai vu des stades avec des brasseries intégrées à leurs infrastructures. Nous avons un long chemin à parcourir pour le stade, mais nous pouvons le faire. L’intention est d’acheter le stade et ses environs d’ici l’été, nous sommes donc optimistes. » assure le dirigeant lombard.
