Alors que la Ligue 1 pourrait changer de sponsor, Daniel Riolo, bien au courant de ce dossier, donne des détails sur l’éventuelle future Ligue 1 McDonald’s.

« Un contrat monumental ». C’est de cette façon que Daniel Riolo résume le contrat passé entre la LFP pour la Ligue 1 et la firme de restaurants américaine. « La dernière fois, j’ai dit que c’est 20 millions par an mais c’est 30 par an. C’est un contrat monumental. Uber était monté à 19. » précise le journaliste sur RMC. De quoi faire rêver effectivement même si le nom de McDonald’s irrite déjà certains observateurs en raison de sa réputation de « mal bouffe ».

Des avantages fiscaux en contrepartie pour McDonald’s ?

Daniel Riolo va plus loin en laissant entendre que ce contrat a été signé sous la pression des plus hautes instances dirigeantes du pays : « « C’est un contrat incroyable pour la L1 », poursuit Daniel Riolo. « L’agence qui gère McDo, c’est Publicis dont le patron M. Sadoun est très proche de Macron. Il y a eu pression sur ce partenaire avec énormément de contreparties qui seront données à McDo mais je n’en ai pas la teneur. » précise-t-il.

Bientôt officiel ?

L’officialisation de ce deal ne devrait pas intervenir avant une 15 de jours environ : « « Le fait qu’on ait révélé ça l’autre soir, ça a vraiment foutu le bordel parce que ‘McDo’ n’a pas préparé sa com pour résister aux critiques. ‘McDo’ a une très mauvaise image en France malgré toute la com qu’ils font, malgré le fait que ce soit l’un des premiers employeurs en France et que tous leurs produits sont français. Ils avaient le plus grand stade au Salon de l’agriculture et ont tout fait pour se mettre dans les clous à mort. Ils ont une image catastrophique alors que les gens y vont, ça cartonne en termes de consommation. » rappelle malgré tout le journaliste.

Et les droits TV alors ?

Pour terminer, Daniel Riolo indique qu’il pourrait y avoir la même chose pour les droits TV de la Ligue 1 qui ont du mal à ce vendre ces derniers mois : « Le dossier a été poussé par le ministère des Finances. Le gouvernement va sauver les droits TV en demandant au Qatar de pousser pour que les droits ne se retrouvent pas à 400 ou 500 millions d’euros. De la même façon, il y a des coups de mains. C’est du business. » A l’image de ce qu’est devenu l’industrie du football de nos jours.