Battu en match aller des barrages de la Ligue des Champions par le Benfica Lisbonne, l’AS Monaco veut encore croire à la qualification au match retour au Portugal.
Adi Hütter déçu mais combatif
Après la défaite face à Benfica (0-1), mercredi en Ligue des Champions, Adi Hütter, l’entraineur de l’AS Monaco, veut garder le moral et croire encore à une qualification pour les huitièmes de finale possible : « Mon sentiment, c’est que le match ressemble beaucoup à notre précédent contre Benfica, d’il y a quelques matches (défaite 2-3, le 27 novembre). L’expulsion a décidé du résultat. La vérité, c’est que le 2e jaune a été très dur. Al-Musrati n’était pas agressif selon moi. C’était un carton très dur. On est responsables pour le 0-1, mais je dois complimenter mes joueurs pour avoir défendu le score à dix contre onze. On a tout fait pour changer le score et c’est ce que j’ai dit aux joueurs : il n’y a que 1-0. On est déçus, oui, mais on va voir ce qui va se passer au retour. » a-t-il déclaré en conférence de presse rapporte L’Equipe.
Adi Hütter a voulu gérer en vue du match retour
Adi Hütter assure avoir voulu gérer l’infériorité numérique de son équipe pour ne pas compromettre les chances du match retour : « Si ç’avait été le match retour, j’aurais pris plus de risques, c’est sûr. Là, concéder un deuxième, voire un troisième but, ç’aurait été trop. Ce n’était pas un match facile, surtout après l’expulsion. Ça reste ouvert pour le match retour » a-t-il ajouté.
Krépin Diatta y croit aussi
Un sentiment partagé par son joueur, Krépin Diatta : « C’est difficile, je pense qu’on avait bien entamé le match et derrière, on prend ce but et ce rouge qui nous mettent en difficulté. On a donné tout ce qu’on pouvait donner pour ne pas prendre ce deuxième but. À nous d’aller là-bas et de nous arracher pour nous qualifier. Avec un seul but de retard, les cartes peuvent être redistribuées. Le rouge ? Je ne veux pas rentrer dedans mais je pense que tout le monde a vu, il (Al-Musrati), il n’était pas énervé, il lui a parlé calmement (à l’arbitre). Parfois c’est trop sévère… » a-t-il estimé.
