L’OM a été une nouvelle fois battu en Ligue 1. Cette fois par Reims (3-1). Une défaite qui fait perdre aux Marseillais leur seconde place. Daniel Riolo pointe les errements de Roberto de Zerbi dans la construction de son équipe ces dernières semaines.
Roberto de Zerbi est-il coupable ?
Et si le coupable était Roberto de Zerbi ? Les mauvais résultats de l’OM depuis janvier interrogent. Ils coïncident avec l’arrivée de Bennacer au milieu de terrain à la place de Valentin Rongier. Pour Daniel Riolo, le début du mal est dans les choix faire par l’entraineur italien depuis quelques semaines : « On nous a dit que les joueurs signés au mercato étaient des méga stars. Mais regardons vraiment ce qui s’est passé. L’OM était auparavant en pleine progression au niveau du jeu. Mais n’y a-t-il pas une chute réelle depuis que Bennacer joue au milieu ? Il y avait une équipe qui tournait bien et une très bonne série. Gouiri a été bon à son arrivée mais on a mis Maupay à la cave. C’est curieux. Rongier et Maupay n’avaient pas démérité. » s’interroge le journaliste.
Un drame à venir pour l’OM ?
Samedi soir, c’est Damien Perquis, désormais consultant pour RMC qui faisait l’analyse suivante : « Par le passé, De Zerbi a su se réinventer avec ses équipes et mettre en place de nouvelles choses. Mais là j’ai l’impression qu’il est arrivé au bout du chemin et qu’il est dans une impasse. Il n’a plus de créativité. S’il n’arrive pas à décrocher une place en Ligue des champions, ça peut être dramatique pour l’OM » a expliqué l’ancien Sochalien.
Rabiot pointe les problèmes d’état d’esprit à l’OM
Et si le mal était plus profond et avant tout mental comme l’a évoqué Adrien Rabiot dès la fin du match perdu face à Reims : « La C1 c’est un grand truc pour un joueur de football, je ne comprends pas qu’on n’a pas plus faim à aller la jouer, certains ne pourront jamais la jouer. Il n’y a pas de souci de groupe, mais il faut une autre mentalité. D’autres équipes ont faim, ce n’est pas une question de plan de jeu, mais ça va bien au-delà. Sur le plan comptable, cela fait mal, mais c’est surtout l’état d’esprit qu’on affiche. On a des objectifs, on en parle chaque week-end. Mais ce n’est pas suffisant. J’ai l’impression de voir des mecs qui n’ont pas envie d’aller en Ligue des Champions, qui n’ont pas envie de se battre pour connaître la Coupe d’Europe et y jouer. C’est compliqué et je ne sais pas quoi dire » conclut-il.