John Textor propriétaire de l'Olympique Lyonnais

Lyon-Shakthar : litige autour de Tete

Tete, ancien joueur de l’Olympique Lyonnais arrivé en provenance du Shakthar Donetsk, fait l’objet d’un litige entre le club de Ligue 1 et son homologue ukrainien.

Tete prêté à Lyon ?

Au moment de l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, de nombreux joueurs évoluant dans le pays ont quitté précipitamment ce dernier pour échapper à la guerre. Tete fait donc partie de ces joueurs qui ont quitter le Shakthar Donetsk. Il a rejoint l’Olympique Lyonnais. Depuis les deux clubs sont en litige concernant la propriété du joueur : « Tete était un joueur du Shakthar et il est parti à Lyon en 2022 sous la forme d’un prêt mais son contrat était toujours chez nous. Et l’OL a récupéré de l’argent en envoyant notre joueur dans un autre club, considérant que Tete était désormais leur joueur, sans concertation avec nous et surtout en s’attribuant les compensations financières. Lyon a donc récupéré de l’argent sur un joueur ne lui appartenant pas » explique Sergueï Palkin, président du club ukrainien, pour RMC Sport.

L’OL fait la sourde oreille

Bien entendu, le Shakthar a contacté l’OL mais le club français semble faire la sourde oreille : « Nous avons essayé de discuter avec Lyon et j’ai été plusieurs fois en contact avec John Textor. Mais la nouvelle direction répond en disant que ces opérations dépendaient de l’ancienne direction…sans rien nous proposer en compensation. C’est pour cela que nous avons ouvert une procédure judiciaire. Nous n’avons pas eu ce problème avec le Real Madrid par exemple pour Vinicius Tobias. Il a été possible de négocier avcec les dirigeants madrilènes et Florentino Perez et nous sommes parvenus à trouver un terrain d’entente. Ce ne fut pas le cas avec l’OL », ajoute-t-il.

La FIFA également

Le Shakhtar Donetsk s’est ensuite tourné vers la FIFA mais là aussi, étrangement, aucune réponse significative : « La FIFA ne nous a pas aidés. Nos demandes ont été laissées sans réponse alors que la situation n’était pas normale. La FIFA ne s’intéresse pas à nous et agit pour ses intérêts sans se préoccuper de notre situation ou de nos difficultés. Nous sommes obligés de nous débrouiller sans pouvoir compter sur l’aide de la FIFA qui a visiblement d’autres préoccupations » conclut-il.

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