Fabrizio Romano est connu de tous les fans de mercatos. Le journaliste italien s’est fait un nom d’une manière originale, en indépendant et sans travailler pour une rédaction. Il dévoile quelques uns de ses secrets.
Fabrizio Romano, la référence mercato !
Fabrizio Romano est généralement bien informé concernant les transferts dans le football. Au fil des années, le journaliste italien est devenu une référence. Il explique comment tout à commencé pour lui : « L’annonce du transfert de Mauro Icardi à l’Inter Milan en 2013. Mais tout a commencé des années plus tôt grâce à un jeune Italien qui travaillait à la cafétéria de la Masia, l’école de foot du Barça. Il m’a contacté après avoir lu mes articles et demandé si je pouvais en écrire un sur les caractéristiques de deux joueurs devenus ses amis : Mauro Icardi et Gerard Deulofeu. Je l’ai fait d’autant plus qu’à l’époque, il n’y avait pas tous les sites spécialisés dans le scouting. Puis mon contact a commencé à travailler avec l’agent d’Icardi. J’ai donc réussi à avoir, avant tout le monde, les infos sur son passage à la Sampdoria puis à l’Inter. J’ai pu me faire connaître un peu plus et j’ai commencé à collaborer avec la chaîne italienne Sky Sport. » explique-t-il dans un entretien accordé à L’Equipe Magazine.
Les réseaux sociaux, c’est ce qu’il aime
Il explique pourquoi il préfère travailler sur ses réseaux sociaux plutôt que pour un grand journal : « Sky m’a ouvert des portes, et je leur dois beaucoup. Mais pendant la période du Covid (en 2020), j’ai compris que j’avais vraiment envie de travailler seul. J’ai toujours été convaincu par les réseaux sociaux. Un moyen de communiquer différent, rapide, moderne… Quand j’ai commencé à les utiliser, beaucoup de confrères me disaient : « Pourquoi y perdre son temps quand on a la possibilité de faire un travail cadré dans une grande entreprise comme Sky ? » Mais j’ai toujours considéré les réseaux sociaux comme l’avenir. Et je n’ai pas dévié de cette route » a-t-il ajouté.
Le secret de Fabrizio Romano
Et d’expliquer ensuite comment il obtient ce que les autres n’arrivent pas à obtenir : « Mes meilleures infos, je les ai obtenues grâce à des gens que personne n’imagine. Le mercato a évolué ces dix, quinze dernières années. Avant, pratiquement les trois quarts des infos venaient des clubs. Aujourd’hui, il y a cent façons de les pêcher. Elles peuvent venir d’un agent, d’un joueur, de son frère, sa fiancée, ses parents. Les grandes agences de joueurs s’articulent autour de vingt, trente personnes, voire plus. L’info peut venir du mec qui gère le marketing, d’un autre chargé des médias du joueur, etc. Au niveau des clubs, les sources sont aussi multiples : président, propriétaires, directeurs sportifs… Chaque situation nécessite une approche différente » conclut-il.
