Hervé Renard, le désormais ex-sélectionneur de l’Arabie Saoudite, devrait être nommé sélectionneur de l’équipe de France féminines. Un poste que ne pouvait refuser le technicien français.

Sauf revirement improbable, Hervé Renard devrait être nommé ce jeudi sélectionneur de l’équipe de France féminine. Pourtant, l’Arabie Saoudite, pays pour lequel le sélectionneur français était le sélectionneur, a tout fait pour le retenir. Mais il n’a pas pu : « Renard m’a informé cinq jours avant le dernier rassemblement qu’il avait reçu une offre qu’il ne pouvait pas refusé. Je lui ai demandé de réfléchir un peu et de ne pas se précipiter. Il est alors revenu vers moi me confirmant qu’il avait pris sa décision. Nous ne pouvions pas le forcer à rester » explique dans les colonnes de L’Equipe, Yasser Al Misehal, le président de la fédération saoudienne.

Hervé Renard laisse un gros contrat

Hervé Renard était motivé par la perspective de ce poste au point de choisir d’abandonner un confortable contrat qui lui offrait un salaire annuel de 300.000 euros mensuels jusqu’en 2027. Avec un challenge énorme : préparer la Coupe du Monde 2023 qui se déroulera dans trois mois en Australie. Avec l’espoir d’y figurer au mieux après les soubresauts qui ont agité le football féminin et son équipe de France ces derniers mois.

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