Recrutés l’été dernier et débarqués à l’OM avec plein de bonnes intentions et d’ambitions, Lilian Brassier, Elye Wahi et Ismaël Koné ont déçu. Au point d’être exfiltrer du groupe de Roberto de Zerbi six mois après.
Lilian Brassier, Elye Wahi, Ismaël Koné tous coupables ?
On peut s’étonner de voir l’OM faire marche arrière sur certains de ses recrutements. Et notamment les échecs sportifs d’Elye Wahi, Lilian Brassier et Ismaël Koné. Les joueurs n’ont pas su saisir leurs chances. Medhi Benatia dresse un portrait peu flatteur de ces derniers concernant leur volonté de s’accrocher, de rebondir, de progresser : « Tu recrutes un joueur sur du scouting, par vidéo, en se déplaçant à des matches, via des échanges téléphoniques, furtifs aussi dans un restaurant, par exemple… Son caractère, tu ne le découvres qu’après la signature. Au début, tout est beau, tout est rose. Mais quand le joueur commence à faire deux, trois matches sur le banc, quand il te fait des réflexions parce qu’on lui demande plus, dans l’intensité, sur la rigueur, le travail, le sacrifice, la réaction au ballon perdu et qu’il répond : « C’est la faute de l’autre, pas la mienne, ou c’est le coach, etc. », là, tu te dis : ça va être plus compliqué que prévu pour en tirer le maximum » explique-t-il dans les colonnes de L’Equipe ce jeudi.
Medhi Benatia et Roberto de Zerbi veulent des actes pas que des promesses
Medhi Benatia rappelle également comment fonctionne Roberto de Zerbi et ce qu’il attend des joueurs qu’il recrute : « Dans les appels, la première chose que De Zerbi dit aux joueurs, c’est : « Donne-moi ton coeur, donne-moi ta tête, fais-moi confiance, suis-moi, et le reste ça viendra. » La réponse : « Oui, oui, oui… » Si ça ne se traduit pas par des actes pendant des mois, on fait comment ? On fait semblant que tout va bien, parce qu’on les a choisis, parce qu’on ne veut pas se mouiller ? Nous, on a décidé de prendre des décisions pour améliorer les choses » a ajouté le dirigeant de l’OM.
Pas le but de changer d’équipe tous les cinq mois
Medhi Benatia assure que ce n’est pas par plaisir que l’OM fasse beaucoup de mouvements sur les mercatos : « Mon but n’est pas de changer d’équipe tous les cinq mois. On peut avoir de la patience, mais il y a des choses qui ne sont pas négociables, le but est de se fier à certains joueurs avec une certaine mentalité et d’aller de l’avant, comme un Isma Bennacer (recruté lors du dernier jour de mercato), par exemple, je sais qu’il remplit toutes ces cases. Je n’ai aucune peur à le dire : pour certains, on continuera à passer pour un hall d’aéroport, mais on prendra la responsabilité de changer si l’attitude n’est pas bonne » a-t-il conclu.
