Alors que l’Olympique Lyonnais a été retoqué sur ces demandes de sanctions concernant les incidents qui se sont produits avant la rencontre OM-OL, le président de la FFF, Philippe Diallo, comprend la frustration des dirigeants rhodaniens dans cette affaire.
Philippe Diallo s’est exprimé ce jeudi au sujet des incidents autour du Vélodrome avant OM-OL finalement reporté au 6 décembre prochain. Le dirigeant de la FFF parle d’une injustice pour le club lyonnais par rapport au fait que l’OM n’a pas été sanctionné : « Je peux comprendre qu’il puisse y avoir une forme d’injustice pour les Lyonnais car ils sont victimes d’une agression » a-t-il déclaré dans les colonnes du Progrès. « Il n’appartient pas encore aujourd’hui aux commissions de la Ligue et de la Fédération, de juger de faits totalement extérieurs aux périmètres de nos stades. » a-t-il ajouté.
Philippe Diallo promet d’éradiquer la violence
En revanche, Philipe Diallo assure que la FFF combat cette violence sur et autour des stades et veut l’éradiquer avec des sanctions exemplaires : « Je sais qu’il y a d’abord un travail de prévention et de pédagogie à mener. Mais face à un certain nombre d’individus violents, qui ne sont pas dans le dialogue, il est forcément nécessaire de passer par une étape de sanctions. Et de sanctions lourdes. Pour ça, il faut une collaboration étroite entre le football et les pouvoirs publics. Ce n’est que lorsque ce trio police-justice-football fonctionne en pleine harmonie, que l’on peut obtenir un certain nombre de résultats. La LFP, qui est compétente sur ces questions-là, s’est saisie de ces sujets, elle l’a montré dans le passé. Mais elle doit renforcer ses collaborations avec les pouvoirs publics pour éradiquer ces phénomènes-là. Sachant que l’on veut bien prendre une partie de ces responsabilités, mais lorsque ces violences interviennent sur la voie publique, le football ne peut pas les régler » a-t-il conclu.