Le Stade Véldrome antre de l'OM en Ligue 1

OM : Pour Gérard Gili, il faut être fort mentalement pour jouer à Marseille

Alors que l’OM se prépare à jouer son match de Coupe de France face à Thionville, Gérard Gili revient sur la difficulté pour certains joueurs de jouer à Marseille.

Dans les colonnes de La Provence ce jeudi, Gérard Gili, ancien coach de l’OM version Tapie, admet que certains joueurs ont du mal à accepter la pression de jouer à l’OM et devant un public fourni et connaisseur tel que celui du Stade Vélodrome : « J’ai toujours été curieux que des joueurs soient en dents de scie par périodes. Cela peut s’expliquer par l’histoire du club, le fait de jouer devant un public aussi fourni, développe Gili. Le Vélodrome, au lieu d’être un facteur de sublimation, était une souffrance pour certains. Des internationaux se sont liquéfiés à Marseille, il fallait presque les pousser sur le terrain ! D’autres, à cause d’une charge émotionnelle trop importante, ne peuvent pas s’épanouir avec ce fameux maillot blanc sur les épaules » explique l’ancien coach.

Dimitri Payet reconnait des difficultés

Pour Dimitri Payet, il est important de faire abstraction de ce qu’il se passe dans les médias la semaine entre les matches : « Personnellement, quand j’étais dans le mal et qu’on me tirait dessus, on réussissait à me faire remonter la pente, se souvient Payet. Mais ce n’est pas une méthode normale, donc je conseillais à mes équipiers de ne rien lire, écouter ou regarder quand ils étaient dans le dur. Si vous prenez en compte les critiques, vous ne tentez plus rien et des problèmes encore plus gros arrivent. » explique la légende marseillaise.

Faire de la pression quelque chose de normal

Julien Corvo, préparateur mental de Jonathan Clauss conclut : «  »On n’a pas besoin d’évoquer cette énorme attente de l’environnement, les joueurs en prennent conscience dès leur premier jour à Marseille. L’idée est de faire en sorte que cette pression exceptionnelle devienne quelque chose de normal, de commun. Ça fait partie du job ici : plus on enchaîne les bonnes performances, moins on ressent cette pression.« 

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