L’accord entre CVC et la LFP pour la création d’une filiale commerciale dont le fond d’investissement américain récupère 13,04 % des parts, fait débat? Et va être réétudier ce jeudi. Certains clubs accusent la Ligue d’avoir caché certaines choses.
Accusé d’avoir caché certaines clauses du contrat qui lie CVC à la LFP, Vincent Labrune, président de l’instance française du football professionnel, se défend : « En termes d’information aux clubs, je ne vois pas ce qu’on pouvait faire de plus », se défend le président de la Ligue dans les colonnes de L’Equipe. « On peut avoir des discussions sur l’utilité, mais, sur l’encadrement global, on n’a pas caché quoi que ce soit ni empêché quiconque de poser la moindre question » ajoute-t-il.
CVC-LFP même combat !
Ce qui gêne les clubs une fois que ces derniers parcourent un peu plus en profondeur le contrat, chose qu’il n’ont pas fait au moment de la conclusion de l’accord, c’est l’énorme pouvoir donné à CVC dans la gouvernance de la LFP et tout ce qui touche autour du produit Ligue 1-Ligue 2 pour les droits TV : « Tout le monde est dans le même bateau, assure un acteur de premier plan. Les intérêts de CVC et de la LFP sont désormais liés. Est-ce que les fans sont bien gérés ? Les réseaux sociaux ? La billetterie ? CVC essaie de se placer un peu au-dessus de la mêlée face à la vision parfois court-termiste des clubs » explique l’un des dirigeants de club.
Et de conclure ensuite : « On ne pourrait pas dire qu’on n’a pas été informés, mais on avait très peu de moyens de juger la véracité de ce qu’on nous disait, comme il n’y a aucun contrepoids« .