Gennaro Gattuso se plait à l’OM. Et plus généralement à Marseille. Où il s’est installé avec sa femme. Cette dernière lui fait découvrir la consommation à la française.
Dans un long entretien accordé à L’Equipe, Gennaro Gattuso explique qu’il se plait beaucoup avec sa famille à Marseille. Le coach de l’OM raconte une anecdote sur son quotidien et celui dont la manière que sa femme fait les courses en France : « Ma femme a trouvé une application française qui te dit si la nourriture que tu achètes est de niveau A, B, C, etc. Et elle adore ce truc, elle m’en parle tout le temps (rires). Elle va au supermarché, elle regarde son appli, elle prend les produits A, et le problème c’est que les aliments qui ont la note de A, ce n’est pas forcément ce que je préfère ! » explique le technicien italien non sans humour.
Gennaro Gattuso ne pouvait refuser l’OM
Gennaro Gattuso raconte ensuite plus sérieusement comment il est arrivé à l’OM : « Je sortais d’une semaine où j’avais parlé avec Lyon. Et trois ou quatre jours après l’interruption de mes discussions avec l’OL, Pablo (Longoria) m’a appelé. Je savais quel type d’équipe était l’OM, j’ai demandé une journée de réflexion pour donner ma décision. J’ai appelé mon staff, on a commencé à travailler, on s’est fait une idée. Et on a décidé de venir, sans aucune inquiétude ni hésitation. Parce que, je l’ai déjà dit, il faut avoir deux vies pour dire non à une aventure comme celle-ci, et moi je n’en ai qu’une » précise l’ancien milieu de terrain du Milan AC.
Très soutenu par ses dirigeants à l’OM
Enfin, ce dernier assure avoir le soutien total de ses dirigeants depuis son arrivée à l’OM : « En arrivant, nous avons changé le style de jeu, la façon de travailler. Nous savions que nous allions sans doute laisser des points en route. Mais ce qui m’a tout de suite plu, c’est que j’ai trouvé un groupe de gars incroyables, qui se sont lancés derrière nous dès le premier jour. C’est cet état d’esprit qui nous a permis de nous sortir d’une période un peu moyenne, l’envie des joueurs, leur mentalité. L’autre aspect qui m’a beaucoup aidé, c’est d’avoir eu un président, ou Stéphane (Tessier, le directeur général), ou Medhi Benatia, depuis qu’il est arrivé (comme conseiller sportif), qui m’ont toujours montré de l’affection, même dans les moments délicats. Je ne voyais pas la froideur de ceux qui doivent prendre des décisions, mais seulement de la tranquillité, du calme, de la confiance. Et je les en remercie » a-t-il conclu.