Ismaël Koné est la première recrue officielle de l’OM. Inconnu en France, le désormais ex-joueur de Watford est comparé à d’illustres anciens Marseillais.
Ismaël Koné va devoir convaincre
Ismaël Koné va devoir se faire un nom à l’OM. Car avant que l’on parle de lui au sein du club phocéen, peu de supporters marseillais connaissaient le joueur. Son ancien coach à Toronto, Wilfried Nancy, n’hésite pas à faire des comparaisons pour présenter son profil : « L’incertitude qu’il instille chez l’adversaire quand il a le ballon est un vrai atout pour son équipe puisqu’il peut tout faire, développe Nancy. Il a une sacrée capacité à accélérer sur les premiers mètres. En cela, il me fait penser à Abou Diaby, toutes proportions gardées. Il était tellement dominant qu’il jouait à plusieurs postes mais je l’ai replacé en 6 ou en 8. Ismaël est très bon dans la lecture du jeu et l’anticipation, c’est un athlète dans le duel, un beau bébé. Il est donc capable de récupérer des ballons, mais ce n’est pas Marcel Dib non plus (rires). » explique-t-il dans les colonnes de La Provence.
Ismaël Koné a eu une progression constante
Ismaël Koné a connu une progression linéaire au sein du club québécois : « »Je n’ai pas hésité à le lancer mais on a eu des « je t’aime moi non » plus parce qu’il avait besoin de structure. Attention, il n’avait pas un mauvais comportement mais il ne savait pas ce que voulait dire devenir footballeur pro. Il n’a pas eu la vie facile mais il a mûri rapidement grâce à ça. J’ai été patient, il a bien bossé, gommé sa nonchalance et appris l’humilité. C’est un bon garçon qui joue de la même façon avec ses amis ou pour son travail, il n’a peur de rien. » ajoute le technicien.
Un joueur réclamé par Roberto de Zerbi
Dans tous les cas, c’est un joueur qui a été validé par Roberto de Zerbi qui à Brighton suivait déjà le joueur pour le futur : « »Il aime l’adversité, je ne suis pas surpris par son choix. C’est un nouvel environnement, comment va-t-il gérer ? À Montréal, il avait vite gagné le respect de tous en restant à sa place. Ce qui est sûr, c’est qu’il est très fort mentalement, mais Marseille c’est Marseille.«