Mason Greenwood s'éclate à l'OM

OM : Mason Greenwood vers la Jamaïque

Mason Greenwood, l’attaquant de l’OM, international anglais devenu persona non grata dans son pays, aurait demandé à la FIFA de changer de nationalité sportive pour évoluer sous les couleurs de la Jamaïque.

Mason Greenwood a fait sa demande pour la Jamaïque

Depuis qu’il avait été accusé de violences conjugales par son épouse, Mason Greenwood est devenu persona non grata dans son pays. Contraint de s’exiler en Espagne puis en France à l’OM, l’attaquant anglais a demandé à la FIFA de changer de nationalité sportive. « Je crois savoir qu’il (Greenwood) a demandé à changer de sélection », a déclaré Mark Bullingham, directeur général de la Fédération anglaise de football (FA), notamment auprès de The Athletic, jeudi. « C’est arrivé officiellement, donc il ne pourra pas être sélectionné car on ne peut changer qu’une seule fois de sélection. » a-t-il ajouté.

Poussé vers la sortie en Angleterre ?

Agé de 23 ans, Mason Greenwood ne compte qu’une seule sélection avec l’équipe d’Angleterre honorée avant ses 21 ans. Ce qui lui permet, selon les règlements FIFA, de pouvoir changer de sélection nationale s’il le souhaite. De son côté, la Fédération anglaise assure ne pas être à l’origine de cette demande : « Non, nous n’avons pas demandé que Greenwood joue pour la Jamaïque, a assuré Bullingham, évoquant une « décision personnelle » de Greenwood. Je sais que des gens ont posé des questions à Gareth (Southgate, l’ancien sélectionneur anglais) à son sujet et Gareth a été franc en disant qu’il n’était pas dans ses plans, parce qu’il n’avait pas été performant à ce niveau, donc je ne suis pas au courant d’une quelconque communication que nous aurions eue avec lui depuis. » a-t-il précisé.

Une bonne nouvelle pour l’OM

Si cela se confirme, ce serait une bonne nouvelle pour l’OM. Car Mason Greenwood ne serait alors plus considéré comme un joueur extra-communautaire à cause du Brexit. En effet, « les Jamaïcains bénéficient en effet de l’accord de Samoa (ancien partenariat de Cotonou) qui permet aux joueurs de certains pays d’Afrique subsaharienne, des Caraïbes et du Pacifique de ne plus être soumis au régime des quotas, au même titre que les joueurs européens » précise de son côté L’Equipe.