Jean-Louis Gasset, entraineur de l'OM

Mercato OM : Gasset a pris sa décision

Arrivé comme pompier de service pour redresser l’équipe, Jean-Louis Gasset savoure son séjour à l’OM. Mais n’envisage pas de le prolonger au-delà de la mission qui lui a été confiée.

Dans un long entretien accordé à La Provence, Jean-Louis Gasset fait le bilan de ces deux premiers mois à l’OM. Alors qu’il s’apprête à défier le Benfica Lisbonne pour une place en demi-finale de la Ligue Europa, le coach marseillais a évoqué son avenir. Qu’il n’envisage pas au-delà de la saison actuelle : « Je ne pense pas au lendemain. J’ai dit à ma mère : « Dans un mois je suis là ». Elle m’attend. Rester la saison prochaine ? Non, je voulais connaître, vibrer, sentir l’OM. Et peut-être que ça sera encore plus fort que ce que j’ai connu. Il y a la place pour que ce soit encore plus fort, j’en ai envie » explique-t-il.

Jean-Louis Gasset raconte l’anecdote de son arrivée

Et d’expliquer ensuite comme il a annoncé à sa mère qu’il rejoignait l’OM : « C’est au moment où vous vous dites que vous rangez le survêt qu’on vous téléphone à minuit et ça change votre vie. J’ai fait « ouh » (il mime un réveil). On devait aller à Picard avec ma mère le lendemain à 10h. À 8h30, elle m’a vu entrer sans respecter l’horaire prévu. Elle a compris. « Tu vas où ? » « Marseille ». » indique-t-il.

Pas beaucoup de temps pour réfléchir

Et de conclure ensuite : « A-t-elle validé ? Non. Elle m’a dit : « Mais tu es fou ? » J’ai dit : « Je crois que je suis fou ». Quand ç’a été Montpellier il y a 5-6 ans, on avait enterré ma femme 5 jours avant, quand j’ai fait la réunion, elle a dit : « Qu’est-ce qu’il aurait dit ? (son père) ». Et j’y suis allé. C’est un métier où quand tu as un poste, c’est trop ; quand tu n’en as pas, tu n’existes plus. Si quelqu’un se dit qu’en trois mois je peux remettre un peu d’ordre, j’y vais. Je n’avais pas beaucoup de temps pour réfléchir ; à 9h, on m’appelait, il fallait dire oui ou non. J’ai pris la voiture, on est parti. La retraite ? Je serai toujours là. Il y a des choses qu’on peut faire, d’autres non à cause du rythme des matches. Les joueurs ont compris que la seule chose qui comptait, c’était de gagner le match et la manière d’y parvenir »

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