Toujours enclin à mettre des flèches là où c’est nécessaire, Julien Cazarre récidive dans les colonnes du dernier France-Football. Et ce sont les clubs français en Europe qui en prennent pour leur grade cette fois-ci.
Pour Julien Cazarre, le résultat est le même chaque année. Dès que le printemps arrive, les clubs français s’en vont des Coupes européennes : » La magie du storytelling a réussi à entretenir l’illusion que la révolution était en marche et que Rennes, Monaco, Lens et Marseille portaient le foot français au firmament du beau jeu. Le carrosse de la Ligue 1 est redevenu citrouille et la réalité t’a
balancé en pleine tronche, comme une tranche de foie de veau persillée de la cantoche, que,
même en crise, à la rue, sans effectif et avec une ambiance plus pourrave qu’un tournage de Jean-Pierre Mocky, le PSG a mis tout le monde à huit points après le Classique et sera la seule équipe à être allée au moins en huitièmes d’une compète digne de ce nom » estime-t-il dans sa chronique qu’il tient pour France-Football.
Julien Cazarre pas serein pour la Super League
Pour Julien Cazarre, les clubs français ne méritent pas d’être intégrés à la potentielle Super League : « Vivement la Super Ligue, celle où l’on ne sera pas invités et donc pas humiliés. Un club français en Coupe d’Europe, c’est comme un Kassos devant le Macumba, il met toute la soirée à se saper pour
pouvoir entrer, il fait le pied de grue pour que le videur lui dise qu’il peut y aller et, à peine dedans, il se met une race à la vodka pomme, tripote une serveuse et se fait lourder par la porte des poubelles. En se disant qu’il aura plus de chances le week-end prochain » ajoute-t-il.
Une tradition française
Et de conclure ensuite : « C’est peut-être ça, la tradition française. Et reconnaissons aux Qatariens, à la tête du PSG depuis 2011, qu’ils font un vrai effort d’intégration en ne remportant pas la Ligue des champions ».
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