Le football espagnol vit des heures sombres au sein de sa fédération nationale. Après Rubiales, incarcéré pour agression sexuelle, son successeur par intérim, est lui soupçonné de corruption.
Le président par intérim de la Fédération royale espagnole de football, Pedro Rocha, fait à son tour l’objet d’une enquête dans le cadre d’une affaire de corruption qui a donné lieu à des descentes de police au siège de la RFEF le mois dernier nous apprends Marca. Sept arrestations ont déjà eu lieu dans cette enquête. Et son prédécesseur Luis Rubiales étant en prison, Rocha devient la 13ème personne faisant l’objet d’une enquête.
Pedro Rocha a-t-il touché des pots de vin ?
Pedro Rocha s’est présenté ce vendredi au tribunal de Majadahonda pour faire une déclaration à la police, et Diario AS affirme que son statut est passé de témoin assisté à mis en examun. Les premières accusations concerneraient des contrats de construction frauduleux d’une valeur allant jusqu’à 5 millions d’euros , qui ont été attribués en échange de pots-de-vin, selon les déclarations du procureur.
Des élections qui pourraient être reportées faute de candidat ?
Par ailleurs, la même source indique que le Tribunal Arbitral du Sport a accepté une plainte déposée par le président de la CENAFE, Miguel Galán, selon laquelle Rocha aurait outrepassé ses responsabilités de président par intérim, en attendant trop longtemps pour convoquer des élections et en prenant des décisions qui ne relevaient pas de sa compétence. dans le cadre du comité intérimaire, comme les nominations et les licenciements, notamment ceux de Jorge Vilda et Montse Tome, ce dernier remplaçant Vilda comme entraîneur féminin. Alors que la fédération espagnole doit organisée des élections pour désigner le futur président, Pedro Rocha étant le principal candidat pour continuer à exercer ses fonctions, mais le TAS pourrait le suspendre de ses fonctions, ce qui nécessiterait un nouveau candidat à la présidence.