Igor Tudor et Pablo Longoria

OM : Albert Emon reconnait le poste d’entraineur difficile à Marseille

Alors que l’OM a déjà usé 4 entraineurs cette saison, un ancien de la maison olympienne, Albert Emon, reconnait la difficulté du poste.

S’exprimant dans l’hebdomadaire 1899 Hebdo édité par La Provence, Albert Emon évoque les difficultés quand on occupe le poste d’entraineur de l’OM : « J’ai commencé à jouer là-bas dans les années 70. Et il y avait déjà 35.000 personnes dans les tribunes. Il y avait déjà cette folie. J’ai joué de partout et je n’ai jamais retrouvé cette pression, cette passion. Et à l’OM, je parle de mon expérience, c’est plus dur quand tu es entraineur que quand tu es joueur. Tu es la seule tête qui dépasse » explique celui qui a souvent joué les pompiers de service pour le club phocéen.

Peu de patience à l’OM

Albert Emon explique ce qui différencie le poste d’entraineur de l’OM et dans les autres clubs : « A la différence des autres clubs, il faut juste aller vite et bien tout le temps. C’est ça qui rend le job compliqué. Normalement ça prend trois, quatre cinq mois pour créer un bon collectif, infuser ses idées. Sauf que la patience n’est pas la première qualité des Marseillais. Mais honnêtement, malgré tout ces tracas, l’OM reste le meilleur club du monde » assure-t-il.

Même les indestructibles sont lessivés !

Et de dresser ensuite le portrait idéal de ce que devrait être l’entraineur de l’OM : « Ici être un bon tacticien est presque dérisoire. Il faut avoir beaucoup d’autres choses. Notamment une personnalité très très très forte. Après quand je vois certains entraineurs qui passent, certains portent bien le costume, ont un gros caractère comme Tudor, Sampaoli ou Bielsa. Mais sur un coup de tête, ils s’en vont du jour au lendemain. Je n’avais jamais vu ça ailleurs. Il n’y a qu’à l’OM où ça se passe comme ça où des mecs qui te paraissent indestructibles sont brisés à force d’être secoués dans cette machine à laver » conclut-il.

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