Jacques Cardoze, ancien directeur de la communication de l’OM, ne dresse pas un portrait flatteur de Pablo Longoria, le président du club phocéen. Il estime que ce dernier a créé une bulle autour de lui et paye cette situation.
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S’exprimant pour le journal L’Equipe ce vendredi, Jacques Cardoze, qui a été directeur de la communication de l’OM de 2021 à 2023, estime que ce qu’il se passe actuellement au sein du club olympien peut être la conséquence d’une attitude de Pablo Longoria à sa tête : « Il a créé une bulle autour de lui et j’ai perdu le contact. Quand je l’appelais, il me disait : « Vois avec Pedro. » Quand je lui envoyais un texto, il me répondait : « Vois avec Javier. » Je le considérais comme un frère… Je n’ai pas compris comment on avait pu passer d’une relation quasi fraternelle à rien ! Même pas une engueulade, coupure totale, plus de son, plus d’image. J’aurais préféré qu’il me colle au mur. » explique-t-il.
Jacques Cardoze parle des nombreux espagnols à la tête de l’OM
Jacques Cardoze ajoute ensuite que Pablo Longoria ne s’est pas écouté au sujet de l’arrivée de nombreux espagnols à des postes stratégiques au sein de l’OM : « Six mois avant l’arrivée de Marco Otero à la tête du centre de formation, il m’avait dit : « On va me reprocher de faire venir encore un Espagnol. » Mais pourquoi il le fait ? Pareil avec Marcelino. Il ne peut pas à la fois reprocher à certains de lui dire qu’il crée une barrière et en même temps tout faire pour l’ériger. Il doit s’interroger sur son côté clanique« .
Le président de l’OM exagère ?
Pour terminer, l’ancien animateur de Complément d’Enquête sur France 2, estime que Pablo Longoria exagère un peu ses plaintes dans l’interview donné à La Provence ce jeudi : « Il m’a tellement mal licencié que moi aussi je suis suivi depuis des mois. Je prends encore des médicaments. Il a aussi fait du mal aux autres. Dans cette histoire, il y a une part de com’, je pense. Il y a beaucoup de théâtre à Marseille, notamment chez les supporters, ceux qu’on appelle les grandes bouches. Ça gueule, ça gueule… Après, c’est de l’ordre de l’intime. Je comprends très bien qu’il puisse être ébranlé… Mais il en a vu d’autres, Pablo » conclut le journaliste.