Accusé par certains groupes de supporters et parents d’obliger certains jeunes pensionnaires du centre de formation de l’OM de prendre un agent en particulier, Marco Otero, le directeur de la formation au sein du club phocéen, répond.
Dans les colonnes de La Provence ce mardi, Marco Otero, directeur de la formation à l’OM, répond aux accusations de favoritisme pour certains agents qui seraient « conseillés » aux pensionnaires du centre de formation : « Je ne peux pas parler des situations antérieures car je n’étais pas là. Mais déjà, tant que le joueur est mineur, il n’y a pas de commissions. Après, on ne peut pas contrôler ce que font les familles. Si elles donnent quelque chose sur les salaires ou les bonus qu’on verse aux joueurs. C’est interdit de le faire, mais ce n’est pas de notre responsabilité. Pour les majeurs, je me fous que l’agent soit Wasserman, CAA Base ou Jonathan Tordjman. Ca ne fait aucune différence. L’agent doit juste être licencié avec la FFF. Après on négocie avec eux le contrat ou les commissions » explique-t-il.
Marco Otero n’a pas de « dettes » vis-à-vis des agents
Marco Otero assure ne pas vouloir être « tenu » par les agents quels qu’ils soient : « Je ne suis pas très aimé par les agents car je ne me mets jamais en situation d’avoir une dette envers eux. Aujourd’hui, je vois des agents qui étaient de jeunes joueurs que j’ai accompagné. J’en vois d’autres devenir directeur sportif ou l’inverse. Mais notre département juridique ne laisse aucune place pour faire quelque chose d’illégal. Quand il y a un contexte régional, un contexte national et cette prédisposition à faire des choses dans les zones grises, je comprends que des personnes pensent à ça. Je ne suis dans aucun des trois, je fais mon travail » ajoute-t-il.
Des parents surtout frustrés du niveau de leur enfant ?
Pour le dirigeant de l’OM, il pense surtout que ces accusations sont liées à la frustration des parents de voir leur fils non retenu ou conservé : « C’est dur d’accepter que ton enfant n’a pas le niveau. Pour les agents, c’est dur d’expliquer à un père que le petit n’est finalement pas au niveau des attentes. Pour expliquer les carrières qui ne se font pas, on préfère toujours dire que le directeur du centre est un fils de p…. qui ne veut embaucher que des Espagnols, que le directeur sportif des pros dit de prendre tel agent pour y arriver ».
Retrouvez l’intégralité de cet entretien dans les colonnes de La Provence datée de ce jour.