L’arrivée de Arctos dans le capital du PSG a été annoncé en grande pompe par le club parisien. Valorisé pour l’occasion à 4,5 milliards d’euros. Mais est-ce le début d’un désengagement prochain du Qatar dans le club parisien ?
Est-ce un premier pas vers un désengagement du Qatar ? C’est la question que se posent beaucoup d’observateurs de l’actualité du PSG après l’annonce de l’arrivée d’Arctos Partners, fond d’investissement américain, dans le capital du club francilien. Il est vrai que depuis 2011 et la prise de pouvoir de QSI et du Qatar, la question revient régulièrement sur la table. La dernière fois, c’était après la Coupe du Monde 2022 organisée par le Qatar. Chacun se demandait si une fois la compétition obtenue et déroulée sur son sol, l’Emir Al-Thani allait conserver la propriété du club parisien acquis pour une bouchée de pain il y a maintenant 12 ans.
A-t-il été question d’abandonné le PSG pour s’offrir Manchester United ?
Un autre doute est apparu quand la famille Glazer, propriétaire de Manchester United, a annoncé mettre en vente le club de Premier League. Là aussi, le Qatar s’est positionné, officiellement avec des fonds privés, pour racheter le club mancunien. Et chacun s’est interrogé sur l’avenir du Qatar à Paris. Désormais, c’est l’ouverture du capital du club à un fond d’investissement américain qui relance le débat. Avec 12,5 % pour un montant de 530 millions d’euros au total, ce dernier ne vient pas sur la pointe des pieds.
Comme l’explique Le Parisien, un retrait de QSI et du Qatar n’est pour le moment pas du tout à l’ordre du jour. Bien au contraire : « C’est une façon d’envoyer un signal fort au marché et dire au monde que le PSG est devenu l’égal des plus grands clubs. QSI garde les coudées franches tout en ouvrant un nouveau cycle pour continuer et accompagner la croissance du club » explique l’analyste Christophe Lepetit. Du coup, on est pressé de savoir ce que va apporter ce nouvel actionnaire minoritaire du club parisien.
Développer d’autres projets immobiliers, le nouveau stade concerné ?
La réponse est claire : « de l’argent pour le développement du club mais pas uniquement » insiste le journal régional. Aux côtés de QSI, le fond d’investissement financera les projets immobiliers du PSG. Par exemple, comme l’extension du centre d’entrainement de Poissy qui va bientôt accueillir le centre de formation et les féminines. Et on oubliera pas de penser à ce que pourrait être la construction d’un nouveau stade alors que le club n’arrive toujours pas à s’entendre avec la Mairie de Paris pour la vente du Parc des Princes. Enfin, cette nouvelle associations permettra au club parisien d’obtenir une expertise dans le développement du digital et apporter des nouvelles idées pour développer d’autres projets ambitieux avec un acteur déjà bien présent dans le monde du sport, notamment américain. « Aujourd’hui, le PSG est à hauteur de Chelsea ou Manchester United » conclut LePetit.