La fédération espagnole de football fait l’objet d’accusations de corruption de la part des autorités locales. Ce que dément son ancien président, Luis Rubiales.
Luis Rubiales, exclu de son poste de président de la fédération espagnole de football pour agression sexuelle, a pris sa défense alors que les autorités locales accusent l’organisme de corruption pendant les années pendant lesquelles il a occupé la présidence. Le principal intéressé prend sa défense alors qu’il est dans le viseur pour avoir reçu de l’argent pour des contrats signés sous sa mandature entre 2018 et 2023 : « Ce que je maintiens et maintiendrai toujours, et je suis convaincu que la justice sera rendue, c’est qu’il n’y a jamais eu d’argent reçu de manière irrégulière, il n’y a jamais eu d’appel d’offres irrégulier » a-t-il déclaré rapporte Sport.
Luis Rubiales accusé également de blanchiment d’argent
Ce sont les contrats signés avec l’Arabie Saoudite pour la délocalisation de la Super Coupe d’Espagne mais aussi la rénovation du stade olympique de Séville qui sont concernés par ces accusations de corruption. De son côté, Luis Rubiales estime que « sa gestion de la fédération entre 2018 et 2023 a été très bonne ». Il est toutefois accusé de corruption, blanchiment d’argent, administration déloyale et appartenance à une organisation criminelle, au même titre que son successeur à la tête de la RFEF, Pedro Rocha, et de plusieurs anciens dirigeants de l’instance.
Les clubs espagnols vont-ils être exclus des coupes européennes ?
Depuis, le gouvernement espagnol a mis la fédération sous tutelle. Ce qui provoque l’ire de l’UEFA et la FIFA dont les règlements stipules qu’il ne doit pas y avoir d’ingérence politique au sein des fédérations de football. Les deux organismes qui gère l’organisation du football menacent d’exclure les clubs locaux et la sélection nationale de toutes compétitions internationales si cette mise sous tutelle est confirmée.
