Thierry Henry, sélectionneur de l’équipe de France Espoirs, se prépare pour jouer les JO 2024 et tenter de les remporter. En attendant un poste de sélectionneur des A ? Il répond.

Thierry Henry, est comme sélectionneur à l’image du joueur qu’il était. Il est ambition et vise le plus haut possible. Interrogé par les lecteurs du Parisien sur ses envies dans un avenir proche, et pourquoi pas un poste de sélectionneur de l’équipe de France, l’ancien attaquant d’Arsenal et du FC Barcelone répond : « Laissez-moi rester sur terre, la lune c’est pour les autres. Moi, je reste à ma place. Je suis concentré sur mon groupe, et rien d’autre. Je sais, pour avoir joué avec des générations de malades, sans pour autant avoir gagné, que les matchs avec les Espoirs sont difficiles. Ça fait longtemps qu’on n’a pas été titrés chez les Espoirs (1988), ça fait longtemps qu’on n’a pas remporté les JO (1984)… » explique-t-il ce mercredi.

La gagne ou la porte pour Thierry Henry ?

Il sait aussi que son avenir en tant que sélectionneur et voire même comme entraineur, dépendra des résultats obtenus avec les Bleuets pendant ces JO 2024 : « Oui, parce que c’est le défi du moment. Il y a une énorme attente… Si ça se passe mal, je vais prendre cher, je le sais, et c’est normal. (Il sourit.) Il y a quelques années, j’ai eu l’opportunité de gagner quelque chose en France (la Coupe du monde). C’est tellement à part. Les gens s’en rappellent, ça les marque… Les Jeux ont aussi ce pouvoir-là, de créer quelque chose au niveau de la jeunesse. J’ai vécu ça avec la génération Platini. Elle m’a transcendé, une fois le match terminé, je filais en bas et je jouais. C’est le genre d’événement qui crée un élan » a-t-il ajouté.

Remporter l’or olympique

Et de rappeler que l’objectif estival est de décrocher le titre suprême : « Bien sûr ! Mais il y a une différence entre avoir un objectif et l’atteindre. Pour atteindre un objectif, il faut commencer par le visualiser et ne pas avoir peur de le dire. En 1998, Aimé Jacquet avait réussi à nous le mettre en tête alors que c’était difficile à imaginer pour certains. Si tu ne visualises pas ce qu’il y a à aller chercher, tu vas où ? Après, il faut que tu emmènes les gens. Et pour ça, il faut être bon aussi » a-t-il conclu.